Le ministre belge de la Justice Koen Geens après une réunion avec le roi de Belgique au Bruxelles, le 31 janvier 2020. NICOLAS MAETERLINCK / BELGA / AFP
Texte par :
RFI
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Les Belges ont voté depuis plus de 260 jours et pourtant, le pays est toujours sans gouvernement faute d’accord sur une coalition. Vendredi 14 février au soir, le chargé de mission du Roi pour former un nouveau gouvernement a démissionné.
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Avec notre correspondante à Bruxelles, Laxmi Lota
Le ministre de la Justice Koen Geens avait pourtant bon espoir de former un gouvernement. Mais devenu chargé de mission du Roi, il a dû jeter l’éponge après 15 jours.
Impossible de trouver un accord de gouvernement entre les différents partis. La N-VA, nationaliste, et le Parti socialiste, sont arrivés en tète aux dernières élections, mais ne souhaitent pas gouverner ensemble. Face au blocage depuis des mois, ils ont tenté de se rencontrer, de discuter, en vain.
« Négocier avec les nationalistes, cela devient un supplice », a déclaré le PS il y a quelques jours. La N-VA, elle, évoque le « diktat » des socialistes.
420 jours sans gouvernement
Face à ce gouvernement toujours flou, la Belgique pourrait aussi se préparer à retourner aux urnes. Mais les partis politiques n’y sont pas favorables, sauf le Vlaams Belang. Le Parti d’extrême droite a même lancé une pétition pour la tenue d’élections anticipées. Des sondages le donnent en effet grand vainqueur en Flandre si les Belges devaient revoter, avec près de 30 % des intentions de vote.
Il n’y a plus de gouvernement de plein exercice depuis plus de 420 jours, car la coalition au pouvoir a volé en éclats à cause d’un désaccord sur la migration. Avec un record de 541 jours sans gouvernement en 2010-2011, la Belgique est réputée pour être un pays ingouvernable.
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