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Téhéran échoue à mettre sur orbite un nouveau satellite d’observation scientifique

Le lanceur Simorgh a propulsé avec succès le satellite Zafar, mais n’a pas atteint la vitesse nécessaire pour le mettre sur l’orbite voulue (ici, le lanceur, le 27 juillet 2017 sur un site non divulgué par Téhéran). IRANIAN DEFENCE MINISTRY / AFP
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RFI
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L’Iran a affirmé avoir lancé avec succès un nouveau satellite d’observation scientifique qui a atteint une altitude de 540 kilomètres. Mais selon le porte-parole de l’organisation spatiale iranienne, le satellite n’a pas pu continuer son parcours en raison d’un programme technique.

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Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi

Le lanceur Simorgh a atteint une altitude de 540 kilomètres, mais le satellite Zafar n’a pas pu être mis en orbite en raison d’une vitesse non suffisante, selon le ministre des Télécommunications. Le satellite est tombé dans l’océan Indien. Mohammad Javad Azari Jahroomi a ajouté qu’un autre satellite sera lancé dans cinq mois.

L’Iran a préparé quatre satellites d’observation qui doivent être lancés au cours des douze prochains mois. Avec ces lancements, le programme spatial iranien prend une nouvelle vitesse, d’autant plus que Téhéran prépare des lanceurs capables d’atteindre une altitude de 36 000 kilomètres.

Le programme spatial de l’Iran est critiqué par les Occidentaux qui accusent Téhéran de chercher à développer son programme balistique en utilisant ses lanceurs de satellite.

Un peu plus tôt dans la journée, le chef des Gardiens de la Révolution a dévoilé un nouveau moteur de lanceur de satellite en même temps qu’un nouveau missile d’une portée de 500 kilomètres.

Malgré les critiques des Occidentaux et les tensions avec les États-Unis après les frappes contre une base américaine en Irak avec des missiles, Téhéran semble déterminé à poursuivre ses programmes balistique et spatial.

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