Le Mali affute ses armes pour faire face au Coronavirus chinois. La pneumonie virale qui a déjà touché plus de 8 000 personnes en Chine d’où elle est partie pour se répandre à travers le monde. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré le 30 janvier 2020, l’épidémie du Coronavirus une urgence de santé publique à portée internationale.
Certes, aucun cas n’a été déclaré en Afrique à ce jour, mais les pays s’organisent contre l’épidémie qui est en train de faire des victimes en Asie, en Amérique et en Europe. Au 30 janvier dernier, la maladie a provoqué une centaine de morts en Chine, amenant l’OMS a décrété l’urgence de santé publique internationale.
Le Mali entretient d’importantes relations commerciales avec l’empire du milieu, particulièrement avec la province de Hubei, épicentre de la crise sanitaire. Les autorités sanitaires maliennes ont mis en place un mécanisme de contrôle au niveau de l’Aéroport international de Bamako.
En visite à l’Aéroport, le 27 janvier dernier, Michel Hamala Sidibé, ministre de la Santé et des affaires sociales du Mali, s’est réjoui des dispositifs de prévention au niveau du cordon sanitaire.
Il s’agit entre autres des thermo flashs, d’écrans thermiques, de gel hydro alcoolique. « Tous les passagers passent par le cordon sanitaire avant de rejoindre le salon», a déclaré Michel Hamala Sidibé l’ancien patron d’Onu sida, qui suit à la loupe l’évolution de la maladie en étroite collaboration avec la représentation chinoise au Mali.
Dans une lettre adressée au ministre de la Santé du Mali, l’ambassade de Chine au Mali a annoncé une série de mesures de préventions entreprises depuis le déclenchement de l’épidémie.Parmi celles-ci, l’annulation de voyage à destination de la Chine, la mise systématique sous quarantaine de voyageurs en provenance de la Chine pour une durée de 14 jours.
Déjà 5 provinces chinoises sont mises sous quarantaine et d’importants moyens déployés pour contrer l’épidémie.Par ailleurs, plusieurs pays ont rapatrié leurs ressortissants.
Au fait, ce qui inquiète le plus l’OMS, c’est la possibilité de transmission intra humaine du virus chinois. Deux cas ont été constatés en dehors de la Chine. Les personnes affectées n’avaient aucun lien avec la province chinoise souche de la maladie, d’où l’alerte de l’Organisation mondiale de la santé pour éviter que des pays « faibles », en particulier d’Afrique et d’Asie, soient confrontés à l’épidémie.
Aly Bocoum
Source: Bamakonews
