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Afrique. Les Américains pourraient accroître leur présence

La ministre française des Armées a-t-elle été convaincante au point que son homologue américaine a laissé entendre que la révision des moyens américains en Afrique pourrait déboucher sur de nouveaux moyens et pas sur un retrait.

Lors d’une conférence de presse au Pentagone, ce jeudi 30 janvier après-midi, le Secrétaire d’État à la défense, Mark Esper, a émis des signaux contradictoires sur un éventuel retrait des États-Unis d’Afrique. Des signaux plus positifs que ceux publiquement émis en début de semaine, lors de la visite de Florence Parly, son homologue française, à Washington. Florence Parly avait relayé les craintes françaises et africaines après l’annonce d’un possible retrait militaire US d’Afrique.

Révision ne signifie pas réduction
Mark Esper a d’abord déclaré qu’il n’avait jamais parlé de retrait d’Afrique. Il a aussi bien précisé que révision ne signifie pas réduction. Selon lui, une révision peut signifier une hausse, un maintien ou une baisse des moyens (pour faire des économies, comme le veut le Pentagone).

Sa réflexion, a-t-il précisé, est en cours. Elle porte sur les moyens à allouer aux différents théâtres d’opérations, non plus en fonction des missions traditionnelles : la lutte anti-terroriste (le CT) pour l’Africom (le commandement Afrique), la lutte contre les trafics pour le Southcom (le commandement Sud), mais en fonction de la compétition entre les grandes puissances . Et Ester de préciser peu après : la compétition globale avec la Russie et la Chine.

En ce qui concerne l’Africom, Mark Esper a dit étudier une augmentation de notre posture au regard de la mission désormais on top of the list (en tête de liste) : la compétition avec Pékin et Moscou.

Les signaux de ce jour ont de quoi rassurer Paris et les capitales africaines. Prudence toutefois, la Maison Blanche n’a pas encore

ouest-france.fr

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