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La société civile demande le financement public

Après les autorités traditionnelles de Bamako, les chefs religieux musulmans et chrétiens, c’était le tour de la société civile d’adresser ses vœux de nouvel an au président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. Le président du Conseil national de la société civile, Boureima Allaye Touré, après avoir souhaité bonne et heureuse année au chef de l’État, à sa famille et ses collaborateurs, a formé les vœux que 2020 soit une année de cohésion sociale, de paix retrouvée, de réconciliation des cœurs et des esprits et d’application soutenue des recommandations et résolutions du Dialogue national inclusif (DNI). Le premier responsable de la société civile a fait savoir que lors des assises du DNI, les maux qui minent notre pays ont été diagnostiqués par l’ensemble des Maliens, ajoutant que les forces vives de la nation attendent avec impatience l’application des recommandations et résolutions qui en sont issues.

«Les forces vives de la nation estiment avoir leur place dans le dispositif de suivi de la mise en œuvre des recommandations et résolutions du Dialogue national inclusif», a indiqué Boureima Allaye Touré. Il a demandé au président de la République d’accorder le financement public à la société civile à l’instar des partis politiques qui en reçoivent pour l’animation de l’échiquier politique.
À l’entame de son intervention, le chef de l’État a, à son tour, exprimé ses vœux les meilleurs à l’ensemble des forces vives de la nation. Pour le président de la République, tout ce qui a été dit a un sens et tout ce qui a été dit est compris. «Ce que nous fûmes a été rappelé et de fort belle façon. Ce que nous sommes en train, si nous ne prenions garde, de devenir a été indiqué également à souhait avec inquiétude», a indiqué Ibrahim Boubacar Keïta.

Dieudonné DIAMA

Source: Journal l’Essor-Mali

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