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Presse Malienne : L’Etat malien n’est pas notre ennemi.

La presse n’a de frontière, mais les frontières ont leur presse. C’est dans ce registre qu’il existe une presse Malienne. C’est-à-dire celle qui s’identifie au Mali et dont l’autorisation d’exercice et d’existence sont garantis par le Mali. C’est en ce Mali que la presse malienne doit son dévolu et apporter assistance et soutien dans sa situation actuelle où tout se conjugue au pire. Un moment difficile qui interpelle tous les citoyens maliens et particulièrement cette presse en quoi toute se converge en raison de sa capacité de manipulation des opinions.

Espace presse

L’apport des réseaux  sociaux a fait  que tout le monde  journaliste et  hommes de presse,  donnant l’occasion  à tous,  de créer des opinions au sein de la société. « Journalistes professionnels, activistes, blogueurs et simples intentionnés se rivent chaque jour en abondant les lignes par des publications à l’intention de la société ». Certes une bonne chose,  quand on sait que la liberté d’opinion est facteur de consolidation démocratique pour tous les peuples du monde. Mais  il importe cependant de signaler que toute publication vise un objectif. Elle est toujours le reflet de l’intention de son auteur, favorable ou défavorable et  prétend exprimer une idée dans un contexte bien déterminé.

De nos jours, toutes les publications ne concordent pas  favorablement avec le fonctionnement de l’appareil de l’état malien. Des journalistes professionnelles au  nom d’une opinion quelconque tirent continuellement et  toujours à boulets enflammés sur  l’état malien, à la façon de croire qu’absolument rien ne fonctionne plus au Mali et que tout est entrain de s’effondre de façon catastrophique. A  la crise actuelle du Mali,  dans les colonnes et dans les émissions : « tout rime au scandale et s’en est fini pour le Mali », voilà l’image calquée  sur le  Mali actuelle en cette période fondamentale où le pays a besoin de tous les mobiles et de tous les fils pour se retrouver,  principalement la presse malienne.

« La presse n’est pas un instrument de jeu de plaisir. La presse  est  une arme  chargée prêt  à l’usage ». Elle est plus dangereuse  que le bout du canon du soldat et plus dévastatrice  que les super bombes les plus sophistiquées.   Pourtant elle passe pour un plaisir pour certains professionnels du métier pour se faire une popularité quelconque  et de prestige au détriment de l’état. Une forme d’égoïsme dont cette catégorie d’hommes de presse  tire vaillamment profit : « popularité, fortune et d’autres sources luxueuses ». Égoïsme dans le sens où  ceux-ci ont préféré leur propre centrisme au détriment du malheur général du peuple malien: « tirer profit du malheur du peuple malien ».

La presse en sa qualité et en sa  propriété de trait d’union entre les hautes autorités maliennes et l’opinion nationale, se doit de se donner le devoir de rassurer le peuple par rapport la situation actuelle du Mali. Elle doit jouer le rôle de médiateur et de stabilisation  dans l’esprit de la population malienne vis-à-vis de l’évolution de  la crise. « On doit rassurer la population au lieu de la conserver dans une peur tragique et dévastatrice à travers nos postions soient disant de vérités ».

Les informations produites et diffusées doivent être axées sur la galvanisation de l’opinion nationale. Elles doivent conduire vers le renversement de cette opinion malienne vers la victoire avec ténacité et rigueur.

L’insouciance et l’inconscience professionnelle  dans le métier de la presse est de nature à mettre en péril notre pays. « Soyons des constructeurs  insatiables et non des destructeurs chroniques ». Une unité scellée dans la presse actuelle peut venir à bout de la crise actuelle du Mali. Seulement ayons dans le bon sens du patriotisme sinon du nationalisme à l’état actuel de notre pays. Le bon sens du professionnalisme peut relever haut la presse malienne. « car la victoire du Mali sera la victoire de la presse malienne ».

Sans faute.
Nayté.

 

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