Certains monstres sont prêts à commettre les crimes les plus abominables. Avançant masqués, ils sont tapis dans l’ombre et peuvent abréger la vie d’une âme innocente sur un simple coup de sang. Ils peuplent les colonnes de faits divers et glacent le sang des familles. Cette histoire est l’exemple de la cruauté indicible qui règne dans le cœur des assassins. Quand cet homme apprend que sa petite amie de 13 ans attend son enfant, il entre dans une fureur sans nom. Transi par la haine, il la poignarde à mort et la laisse inanimée et baignant dans son sang. Cette adolescente laisse derrière elle des parents éplorés face à un deuil terrible et inattendu. Ce témoignage glaçant nous est relayé par BBC News.
Ils peuplent les écrans cathodiques et terrifient les amateurs d’émissions criminelles. Les assassins fascinent par la noirceur de leur âme et leur flegme à l’égard des victimes innocentes dont ils abrègent la vie. Parfois, ces monstres assoiffés de sang choisissent de tuer quelqu’un qui gravite autour d’eux et qui nourrit des sentiments profonds à leur égard. C’est le cas pour cet homme qui tue sa petite amie de 13 ans. Son “tort”: lui avoir appris qu’elle portait son enfant.
Un criminel multirécidiviste
Stephen Nicholson, un homme de 25 ans, tatoueur et aide-soignant, est accusé d’avoir poignardé à plusieurs reprises une adolescente de 13 ans sur le cou et sur la poitrine. Après son assassinat, il l’a laissée baignant dans son sang dans un parc de Southampton.
En matière de crime, Stephen n’en est pas à son coup d’essai. A son actif : deux chefs d’inculpation de viol sur sa petite amie Lucy, qui avait 12 ans pendant ces agressions sexuelles. L’homme est actuellement sans domicile fixe et exerce le métier de tatoueur par intermittence.
Actes pédophiles
Plus tôt dans l’année, Stephen Nicholson était inculpé pour des rapports sexuels avec une autre mineure de 14 ans. William Mousley, avocat des plaignants a clairement signifié que l’homme avait « un intérêt tout particulier pour les mineurs » et a abusé de Lucy qu’il a décrit comme « une enfant vulnérable ». Selon les rapports, Stephen a déclaré que la jeune adolescente lui avait envoyé un message sur Facebook pour lui révéler sa grossesse. Un mobile plausible qui aurait motivé cet abominable assassinat.
Des preuves accablantes
Pendant l’audience, le jury a montré des vidéos de Lucy se rendant au stade de sport. William Mousley a déclaré que les enquêteurs ont trouvé des vêtements de la victime ainsi que des traces d’ADN de Stephen Nicholson. L’audience continue pendant que le coupable continue à plaider son innocence.
Des relations « consenties »
Même si une relation amoureuse avec une mineure est un crime, les rapports entre Lucy et Stephen étaient toutefois consentis. La jeune adolescente relatait les ébats qui ont eu lieu avec l’homme de 25 ans. « Cher Journal, la nuit dernière était géniale. Stephen et moi avons couché ensemble plusieurs fois » peut-on lire dans son carnet. Mousley a également révélé que Lucy décrivait leurs relations sexuelles comme « terriblement violentes » dans ses écrits. Selon l’avocat des plaignant, la jeune adolescente annotait dans son journal des fantasmes inquiétants. Stephen a témoigné qu’en rendant visite à sa petite-amie, celle-ci lui aurait dit qu’elle avait un moyen de le « faire chanter ». Cette menace a pu motiver les instincts criminels de l’homme de 25 ans.
Le viol : une épreuve dévastatrice
Le viol est une épreuve dévastatrice qui provoque de nombreux stigmates dans la psyché des victimes. Si l’on a tendance à penser que les victimes sont agressées par un étranger, la majorité d’entre elles subissent ce crime de la part de leurs partenaires ou ex-compagnon. Cet évènement peut être vécu avec une grande culpabilité voire une amnésie qui peut durer plusieurs années. Les femmes violées peuvent avoir peine à dénoncer ce crime et à plus forte raison se reconstruire psychologiquement et affectivement. Mettre des mots sur ces maux est essentiel pour aider les femmes à ne pas occulter ce traumatisme et pouvoir cheminer vers la résilience.
