53 militaires et un civil tués, c’est le lourd bilan d’une attaque perpétrée contre l’armée malienne hier vendredi à Indelimane dans le cercle d’Ansongo au nord du Mali. L’information a été confirmée par le ministre malien de la communication Yaya Sangaré. Selon une information digne de foi, les assaillants ont procédé à des tires de roquettes avant de prendre d’assaut par surprise le camp des forces maliennes. Les soldats maliens malgré leur infériorité matérielle, ont courageusement défendu leur position face la cuisante pression de l’ennemi. Mais il a fallu une intervention aérienne qui a permis de repousser les assaillants qui étaient apparemment mieux organisés et plus armés que les forces maliennes.
Cette attaque place le Mali dans un état d’impasse totale depuis le début de l’année 2019 où l’armée malienne a subit une série de carnage imposée par les groupes terroristes. Des attaques qui ont causé la perte de plus de 200 soldats maliens. Un chiffre qui met l’arme malienne en situation d’infériorité tant sur le plan matériel, que moral et la rend d’avantage plus vulnérable face aux groupe terroriste. La corruption qui ronge les capillaires de cette armée fragilise littéralement son système de fonctionnement. Le manque de moyen aérien est un handicap sérieux pour les forces maliennes pour intervenir dans les zones éloignées et isolées. Il faut dans toutes les mesures une intervention des forces barkhanes dans des cas difficiles comme cette attaque d’hier pour sortir les forces maliennes de ces tragédies qui les visent en permanence.
Nayté
