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Côte d’Ivoire: Le feu couve à la frontière Ivoiro-Malienne, des Ivoiriens et Maliens se disputent les terres

La frontière entre la Côte d’Ivoire et le Mali a subit une violation d’individus qui supportent mal les limites fixées par les différentes autorités des deux pays. C’est ce qui nous rapporte le confrère Notre Voie dans sa livraison de ce vendredi 25 octobre 2019.

Le confrère Notre voie qui rend publique cette information, indique que des individus en provenance du Mali se sont introduits sur le site de construction du poste de police frontalier, situé dans le village de Tiéfinzo, dans la sous-préfecture de Kimbirila-Nord, avec pour intention de détruire les installations qui s’y trouvaient. C’est ainsi dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 octobre 2019, ils ont saccagé le forage qui a été fait pour faciliter l’alimentation en eau sur le site, ainsi que le poste de police frontalier dont la construction notait une avancée. Selon des sources du confrère, ces individus viennent du village malien de Manankoro situé à 1 km de la frontière ivoirienne.

Le confrère fait également cas d’un message livré par les assaillants qui dit ceci: « Ici, c’est la Mali ». Konaté K., un ressortissant de Tiéfinzo, confie que cet acte de provocation n’est pas isolé. « Les Maliens ne sont pas à leur premier acte de provocation. Ils ont déjà arraché la pancarte sur laquelle il est écrit « République de Côte d’Ivoire » et qui était fixée du côté ivoirien après la traversée du fleuve marquant la frontière entre nos deux pays. Cette pancarte a été jetée à l’eau par ces va-t-en guerre. Ils viennent de récidiver en détruisant le chantier de construction du poste de police frontalier. Trop c’est trop. Il faut que les autorités ivoiriennes prennent le taureau par les cornes dès maintenant, sinon nous allons vers un grand conflit frontalier. », a-t-il déploré.

La construction de ce poste de police frontalier s’inscrit dans la dynamique de sécurisation des frontières et des migrations initiés par l’Etat ivoirien et l’Organisation Internationale de la migration (OIM). Plusieurs villages frontaliers sont concernés par ce projet.

Alain B. Zadi (Stg)

Source: linfodrome

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