La rentrée des classes au titre de l’année scolaire 2019-2020 est jusqu’à preuve de contraire prévue pour le 02 Octobre prochain. Dans cet élan, les parents d’élèves et les acteurs de l’école se préparent conséquemment pour parfaire cette rentrée et éviter les couacs.
Mais en mains passante, les calculs non mathématiques nous prouvent, que des impossibilités s’invitent dans cette perspective. Divers facteurs démontrent que la reprises des classes en cette date va demeurer difficile voire même impossible.
Après une scolaire 2018-2019 assez agitée par des mouvements houleux de grèves et d’agitation qui allaient coûter au Mali, une année blanche, les esprits ne sont pas encore stables pour accueillir, d’autres tendances de trouble scolaire. Il serait donc opportun de négocier avec les parties prenantes de l’école maliennes en termes de concertations pour stabiliser la rentrée scolaires au profit des systèmes éducatifs en général. Partant de là, les syndicats de l’éducation et la partie gouvernementales doivent être capables d’avancer sur le même rail pour un pilotage commun de la locomotive de l’année scolaire dans les bonnes conditions. Les préavis de grèves qui se trament dans les coulisses ne donnent pas bon présage pour cette réouverture des classes. Il faudrait prendre le devant avant que ces préavis n’atterrissent sur les tables de négociation. Les acteurs de l’éducation doivent associer les syndicats de l’éducation et entamer ces négociations avant la reprise des classes : « Est-ce que vous avez des préavis, et que peut-on faire ensemble???? ». Cette voie royale est exploitable pour la réussite de la rentrée scolaire par les hauts responsables du système éducatif malien. Les syndicats de l’éducation, sont des acteurs à part entière de l’éducation malienne. Défendre les intérêts des enseignants entre convenablement dans le cadre de la bonne marche et le bon fonctionnement du système éducatif. « Et c’est ça le crédo des syndicats de l’éducation ». Donc les syndicats du collège des préparatifs de la rentrée scolaire, serait une erreur irréparable.
Le 2 octobre, c’est la semaine prochaine. Dans cette lancée, un conseil de la rentrée scolaire n’est pas encore tenu au haut niveau de la sphère de l’éducation. Si cette trame n’a pas eu lieu cette semaine, que vaudrait les conséquences sur la date ? Dans le cas échéant, c’est le boycott des procédures légales de la rentrée scolaire.
Pis, combien d’école sont occupées par les sinistrés des inondations qui n’ont pas jusqu’alors été relogés pour libérer les salles de classe de ces écoles concernées. Quelles sont les dispositions prises dans ce sens jusqu’ici ?
Les dispositions prises au niveau régional, local et communale jusqu’à présent ne sont pas cohérentes parce qu’au niveau national, rien n’a été concrètement ficelé.
La Réouverture des classes pour le 2 Octobre, serait partir sur une année scolaire incertaine.
Nayté
