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Groupe Scolaire Amadou Sow : Accusé par les enseignants, le promoteur dénonce « une machination pour salir la réputation de son établissement… »!

Dans notre dernière parution, nous titrions : GROUPE SCOLAIRE AMADOU SOW : Les enseignants menacés de licenciement pour avoir demandé une augmentation de salaire. Eh bien ! Avant la publication de l’article, le directeur de l’école n’a pas voulu donner sa version des faits. Mais, le promoteur, M. Ali KEITA, a réagi sur les dénonciations du personnel enseignant de son établissement qui l’accuse de le menacer de licenciement. Suite à cette accusation, le promoteur Ali KEITA riposte et donne sa version sur les faits. Il a dénoncé « une machination pour salir la réputation de son établissement, connu pour son excellence ».

Ce sont quatre points de revendication qui opposent l’administration et le personnel enseignant de « Cours Modernes Bilingues Amadou SOW de Hamdallaye ACI ». Ces points sont, entre autres: l’augmentation des salaires, l’inscription à l’INPS et à l’AMO, la gestion des cours de vacances.

Ces points de revendication font une polémique au sein de ladite école, autour desquels l’administration et le personnel ne s’entendent pas. Les enseignants accusent et le promoteur riposte.

Selon le promoteur, son école est victime de la calomnie des enseignants qui veulent quitter l’établissement. Sinon, à ses dires, personne n’est menacé de licenciement dans son école.

Parlant des revendications et du comportement de son personnel, le promoteur dénonce des revendications de trop. A titre d’exemple, les enseignants sont partis jusqu’à demander un salaire de base de 175 000 F CFA par mois. Une demande qui dépasse les moyens financiers de l’école, selon lui. De surcroit, l’école était en difficulté financière parce que, dit-il, cette grève a été déclenchée pendant les vacances, une période de précarité pour les écoles privées. Aussi, Ali KEITA se dit-il surpris de voir un personnel d’une école privée observer une grève en pleine année scolaire. Une première dans le secteur éducatif privé, à sa connaissance. Ce qui explique la mauvaise volonté du personnel qui aurait dû revendiquer étant en classe, soutient le promoteur.

S’agissant de l’inscription à l’INPS et à l’AMO, M. KEITA affirme avoir proposé une inscription progressive des enseignants dont certains étaient déjà inscrits. « Une proposition rejetée par les grévistes », indique-t-il. Avant de s’interroger : « cela n’est-il pas une attitude de mauvaise de foi ? »

En ce qui concerne la gestion des cours de vacances, Ali KEITA indique que « dans l’organisation des cours de vacances qui se tiennent dans les locaux de l’établissement, dans la norme, un pourcentage doit être accordé à la Direction, mais les enseignants ont refusé et veulent la totalité des recettes desdits cours. »

Quant au retard des salaires des trois derniers mois, le promoteur précise qu’ils sont disponibles depuis. Mais ce sont les enseignants eux-mêmes qui ne viennent pas rechercher leurs salaires pour des raisons qu’il ignore lui aussi. Pour lui, c’est aux salariés de venir prendre leur salaire et non à l’entreprise de partir vers les salariés pour leur paiement. A l’en croire, depuis le 24 juin passé, aucun de ces enseignants grévistes n’a mis pied à l’école. Pis, ni les dernières évaluations ni les moyennes annuelles encore moins les propositions de passage n’ont été réalisées. Mais qu’à cela ne tienne, les enseignants peuvent aller récupérer leurs salaires s’ils se réclament toujours de l’école.

Selon M. Keïta, ces enseignants ont seulement la volonté manifeste de nuire à l’établissement qui est l’un des meilleurs de la place. Pour preuve, explique-t-il, malgré leur rébellion, l’école a fait 100% au DEF, tous les 27 candidats ont été admis et quant au bac, sur 11 candidats, 8 ont été admis.

Le promoteur a dit beaucoup de choses, Konimba Dembélé, cerveau de la rébellion du corps enseignant. Avec des preuves à l’appui, il s’avère que ce dernier, en plus d’être un fin manipulateur, a détourné des frais de scolarité de beaucoup d’élèves qui s’élèvent à plusieurs millions de FCFA. Nous y viendrons en détails dans notre prochaine parution.

La Rédaction

Le Démocrate

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