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Dioïla: L’ONG TOSTAN et ses communautés affiliées font le diagnostic de lutte contre les VBG dans le cercle.

 

Echange intercommunautaire hier jeudi 21 juin 2018 à Wakoro dans le  cercle de Dioïla  sur l’accélération de l’abandon de l’excision et les autres pratiques néfastes basées sur le genre. La rencontre visait à  consolider le processus de prise de décision communautaire en faveur de l’abandon de l’excision et le mariage des enfants. Elle visait par ailleurs à offrir un cadre d’échange aux leaders communautaires pour partager sur les acquis et les défis dans leurs localités concernant l’abandon des violences basées sur le genre.Plus d’une cinquantaine de personnes ont pris part à la journée.

C’était dans le village de Wakoro dans le cercle de Dioïla. L’atelier était présidé par le sous-préfet de centrale de Dioïla en présence du représentant du coordinateur national de L’ONG, les élus des communautés bénéficiaires  comme le  maire de la commune rurale de Wacoro, le représentant du centre de santé de référence de Dioila, la représentante de la directrice DRPEF de Koulikoro, les représentants des villages concernée, les agents de mobilisation sociale.

Sketch-activité-tostan-Dioïla-wakoro
Sketch-activité-tostan-Dioïla-wakoro

Comme dans ses habitudes, les activités ont démarré par les commodités de mise en place et un exercice de bâche à renverser. C’est  le représentant chef de village de Wakoro qui donna le jeu à l’ouverture de la séance à travers le mot de bienvenue. Le responsable de mobilisation de l’ONG TOSTAN représentant le coordinateur national pris la parole pour placer la rencontre dans son contexte. Il s’attela à faire un aperçu général sur les activités menées et les visions  générales  du projet dans la région. Il a invité les acteurs impliqués à s’investir pour  une atteinte globale des objectifs du projet. C’était au sous-préfet centrale de Dioïla de faire l’ouverture des travaux.  Il a lancé un appel aux participants de prêter une oreille attentive et de se porter garant dans les communautés respectives dans la lutte contre les VBG en vue d’une accélération du processus d’abandon. Il a démontré toutes les dispositions du gouvernement malien  dans le cadre de la lutte contre toutes les formes de violences contre la femme et la jeune fille.

Les activités proprement dites de la journée ont débuté par un sketch sur l’abandon de l’excision et du mariage des enfants présenté par les Agents de Mobilisation de Sociale. Une représentation visant à donner plus d’émotion par rapport aux différentes pratiques néfastes portant atteinte à l’intégrité physique de la femme.

Il faut rappeler que cette rencontre intercommunautaire entre les communautés est organisée  pour servir de cadre d’échange entre les acteurs influents des zones d’intervention du projet dans le cadre du processus de l’abandon de la pratique de l’excision et le mariage des enfants. L’activité a permis aux acteurs communautaires concernés de s’imprégner des résultats des différentes actions menées par les agents de mobilisation sociales et les comité de gestion communautaires en faveur du respect des droits humains. Ce qui concerne évidemment  les dangers liés à la pratique de l’excision et le mariage des enfants. Au coeurs des activités, les participants ont été divisés en travaux de sous-groupes. ce qui  les permis d’échangé sur la position à adopter afin d’encourager l’abandon de ces pratiques rationnelles néfastes dans leurs communautés.

vue des participants à la rencontre
vue des participants à la rencontre

Il faut signaler que dans la région de Koulikoro, l’excision est pratiquée par plus de 97% de la population. ce qui  dépasse de loin le taux de prévalence national au Mali s’élevant à 91%. Mais depuis 2009, l’ONG TOSTAN intervient dans la région de Koulikoro avec comme mission principale mener une lutte implacable contre la pratique de l’Excision et et les autres formes de violence contre la femme et la jeune fille.

Quelques chiffres édifiants issus de l’intervention de l’ONG TOSTAN.

 

Activités Données chiffrées
 

Nombre des participants directs :

3630
Nombre des personnes adoptées : 3197
Nombre d’Agents de sensibilisation et de mobilisation sociale (AMS) : 75
Fédération : 40 personnes
Nombre des sortants des AMS : 340
Nombre des personnes sensibilisées : 10.780
Nombre des visites à domicile effectuées : 504
Nombre des causeries éducations effectuées : 144
Nombre des personnes touchées au cours des visites à domicile et causeries éducatives : 5757
Nombre d’émission radiophonique réalisée  90

 

Nombre des intervenants (auditeurs) : 131

 

Nombre des villages sensibilisés : 165
Nombre des villages déclarés avoir abandonné ces pratiques (voir thème de l’activité):19 dont 57 à Dioïla et sont repartis comme suite dans les 15 communes:
Nombre de villages 78
Nombre de Hameau 13

Envoyé spécial: Mohamed Ibrahim Touré RADICAL.

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