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Crises maliennes : Les raisons du Dialogue politique inclusif avancées dans le TDR

Depuis le coup d’État militaire de 2012, le Mali se trouve baigner dans une crise multidimensionnelle qui ne fait pourtant que s’aggraver. Devant cette urgence, le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Kéita, a trouvé plus judicieux d’aller à l’écoute des Maliens en instaurant une concertation de grande envergure appelée « Dialogue politique inclusif ».

Dans le projet de Termes de référence de ce Dialogue, on peut lire : « La crise sans précédent et multidimensionnelle à laquelle le Mali est confronté depuis 2012 impose le dialogue aux Maliens en vue de construire une vision concertée, à la hauteur des défis de l’heure. »

Ce Dialogue regroupera toutes les forces vives de la nation aussi bien au niveau du district de Bamako qu’au niveau local dans les régions, les cercles ainsi que dans les communes voire au niveau de la diaspora. L’objectif est d’arriver à des propositions claires de sortie des crises sécuritaires, économiques, politiques, institutionnelles, sociales, culturelles et climatiques, qui entament gravement le vivre ensemble des Maliens.

Ce Dialogue politique, selon le projet de termes de référence, est une recommandation de la classe politique ainsi que de la société civile afin de découdre une bonne fois pour toutes avec les crises dont le Mali reste victime depuis 2012 sur plusieurs plans. « Le président de la République le conçoit comme « un grand moment d’évaluation et de propositions » », précise-t-on dans ce document de projet de termes de référence.

L’organisation de ce Dialogue avait été annoncée par le chef d’État depuis le 16 avril 2019 dans son adresse à la nation. C’est à la suite de cela qu’un Accord politique de gouvernance a été convenu le 2 mai 2019 entre le gouvernement et des partis politiques ainsi que des associations de la société civile pour la mise en place d’un gouvernement de mission qui sera chargé de la bonne organisation de cette vaste concertation nationale.

À travers des thématiques proposées sur différents plans, les participants feront des propositions à tous les niveaux. « Le Dialogue politique inclusif n’est pas un événement, c’est un processus qui va se dérouler en plusieurs phases. Il sera conduit suivant une démarche participative et inclusive aussi bien sur le plan local et régional que sur le plan national », indique-t-on.

Les travaux de la Commission nationale se dérouleront en séance plénière sous la présidence du président de la République. Ces travaux constituent la fin de toutes les compilations des propositions faites aux autres niveaux.

F. TOGOLA

Source : Le Pays

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