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Tension de trésorerie au laboratoire central vétérinaire : Qui protège le DG Boubacar Ousmane Diallo ?

La fermeture du laboratoire central vétérinaire est désormais une question de jours. La caisse du labo serait vide. Les travailleurs et les pauvres fournisseurs du LVC n’ont que leurs yeux pour pleurer. La gestion patrimoniale de l’actuel DG Boubacar Ousmane Diallo en est la raison. Pour couvrir sa mauvaise performance, il n’hésiterait pas à jeter à la figure des pauvres employés contractuels qu’il a la bénédiction de Dr. Bocari Treta, président du parti au pouvoir.

«Attribution irrégulière d’avantages au personnel, annulation irrégulière des créances, non reversement des produits de la vente sur le compte bancaire du Laboratoire central vétérinaire». Ce sont entre autres manquements constatés en 2014 au laboratoire central vétérinaire par les enquêteurs du bureau du Vérificateur général. Malgré l’existence d’un rapport qui épingle la gestion de Boubacar Ousmane Diallo, la chute sans fin de cette structure suit son cours normal.

Selon des sources dignes de foi, depuis janvier 2019, le LVC connaît une forte tension de trésorerie. Le payement du salaire du mois d’août des contractuels serait menacé. Le DG Boubacar Ousmane Diallo et les travailleurs se regardent en chiens de faïence. Si le premier fait semblant de diriger, les seconds font semblant de travailler. C’est du moins le climat qui prévaut au laboratoire central vétérinaire. Le moral des travailleurs est à son plus bas niveau.

À en croire nos sources, malgré l’attribution de la quasi-totalité des marchés de la chaîne d’approvisionnement au titre de l’exercice 2019, les fournisseurs et les prestataires du LCV courent derrière leurs créances qui avoisineraient 900 000 000 FCFA.

Pendant ce temps, le DG Boubacar Ousmane Diallo jetterait régulièrement à la figure des pauvres travailleurs du LVC qu’il jouit de «l’immunité» de Dr. Bocari Treta, président du RPM (Rassemblement pour le Mali). Et que le ministre en charge du LVC n’y peut rien.

Malgré ce grand risque de fermeture qui plane sur le LVC, qui faisait dans un passé récent la fierté de la sous-région, ne pas piper mot, semble être la stratégie adoptée par les syndicats.

En attendant, les pauvres travailleurs qui tiennent à préserver leur emploi, en l’occurrence ceux payés sur fonds propres, regardent du côté de Rokia Maguiraga, ministre de l’Elevage et de la Pêche, en espérant qu’elle va prendre la décision qui s’impose afin d’arrêter l’hémorragie.

Wassolo

Le Débat

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