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MOUSSA MARA A PROPOS DES DEPARTS A YELEMA : “Ce n’est pas la fin du monde, on avance”

Malgré la crise profonde que traverse son parti, le président du Parti Yéléma, Moussa Mara est plutôt optimiste. Pour lui, c’est toujours regrettable le départ de n’importe quel militant ou responsable. “Ce n’est pas la fin du monde, on avance”, dit-il.

 

Faisant le compte-rendu de sa visite de travail à Pékin en Chine, les journalistes ont profité pour recueillir la réaction de Moussa Mara à propos des récents départs connus par son parti. Pour l’ex PM, c’est toujours regrettable le départ de n’importe quel militant ou responsable. “Nous avons tout fait pour que nos anciens ne partent pas. On a pris des mesures pour leur donner plus de responsabilité dans le parti, parce qu’ils contestaient que j’apparaisse comme celui qui a toute la responsabilité. Nous avons essayé mais nous n’y sommes pas parvenus. Il faut le constater, le déplorer et remercier les partants parce qu’ils ont été dans le parti. Et d’ailleurs, certains ont été même membres fondateurs. Mais la vie politique est ainsi faite. Et les retrouvailles sont toujours possibles”.

“Ceux qui sont partis ne sont pas nos ennemis”

Selon Moussa Mara, ceux qui sont partis ne sont pas nos ennemis encore moins des adversaires. “Donc le parti leur souhaite le meilleur là où ils sont parce qu’ils sont partis dans un autre parti qui n’est pas aussi ennemi du parti Yelema, c’est-à-dire, le parti Codem…”.

Par rapport à certaines charges, dira-il, le parti ne donne jamais de responsabilité parce que tu es militant du parti. On donne la responsabilité parce que tu le mérites. Parmi les cinq principes fondateurs du Yelema, il y a la méritocratie, explique Moussa Mara, ajoutant que partout où il a eu à travailler, des postes politiques ont été offerts à des responsables du parti. “C’est notre façon de concevoir le pouvoir. Parce que c’est ça Yelema. Si on veut changer le pays, je crois qu’on doit travailler sur cette base. Donc, nous critiquer ainsi, nous l’assumons. C’est un choix. La deuxième chose est que je serais un dictateur. Mais ce qu’il faudrait comprendre, je suis à la tête de ce parti pour un mandant qui est limité. Mon mandat s’achève l’année prochaine. Je quitte la tête du parti. Est-ce le propre d’un dictateur de se conduire ainsi ? Sincèrement, je ne le pense pas. Mara va partir l’année prochaine. Attendez qu’il parte et prenez sa place. Peut-être, il y a d’autres raisons”, indique l’ancien PM.

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