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En début juillet 2019, un gérant de cafeteria sis au quartier Yirimadio s’est vu la mère de ses deux filles s’enfuir avec un rapatrié d’une autre nationalité qui vivait dans un centre d’accueil tout près de son commerce. FG est une jeune femme mère de deux enfants. Son époux AK l’avait laissée au village un moment afin de pouvoir s’installer convenablement à Bamako. Chose faite, l’époux demanda à ses parents de lui envoyer son épouse. Ils vivaient ensemble dans la quiétude à la cafétéria qui leur permettait de trouver leur pain quotidien. Ils étaient heureux avec leurs deux enfants et ne se plaignaient de rien. Non loin de leur cafeteria, se trouve une Ong qui s’occupe des rapatriés de différentes nationalités au Mali. Ainsi, ces étrangers allaient y prendre du café et restaient causer souvent. Cela devint une habitude et même à l’absence du mari, les étrangers étaient là avec l’épouse. L’hospitalité est malienne, dit-on. Alors un soir, l’épouse FG demanda la permission à son époux de désormais aller préparer le repas pour les étrangers dans la cour du centre d’accueil. Sous quelle condition ? Elle en a sûrement discuté avec eux. Selon notre source, l’époux ne soupçonnait rien autorisa la mère de ses enfants. Erreur. La vie quotidienne de FG changea donc, car elle devait accomplir ses devoirs domestiques avant d’aller à son lieu de travail. Elle devint ainsi une restauratrice jusqu’au jour où l’un des étrangers disparaît avec FG. A K, inquiet et désespéré, voulu impliquer les gendarmes afin de retrouver son épouse mais malheureusement, il n’avait pas d’acte de mariage car lui et son épouse n’ont rien signé à la mairie. Selon cette même source, ces étrangers viennent et repartent dans un bref délai, car ils attendent juste que certaines formalités soient remplies pour qu’ils regagnent leurs pays d’origine. Source: La Sirène

L’ONG Global Witness accuse, dans un rapport dévoilé ce mardi 6 août, le fils du président congolais Denis Christel Sassou-Nguesso, d’avoir détourné à son profit environ 50 millions de dollars d’argent public.

Selon Global Witness, entre 2013 et 2014, Denis Christel Sassou-Nguesso aurait détourné 50 millions de dollars d’argent public par le biais de sociétés écrans basées à Chypre. D’après l’ONG, Gabox, une société écran aurait bénéficié d’un faux contrat public pour participer à l’élaboration d’une carte géologique de la République du Congo et cette société serait, en fait, la propriété de Denis Christel Sassou-Nguesso.

« Le gouvernement congolais a signé un contrat de 200 millions de dollars avec l’entreprise brésilienne Asperbras et ensuite Asperbras a signé un faux sous-contrat avec l’entreprise chypriote de Denis Christel Sassou-Nguesso qui s’appelle Gabox. Il s’agit en fait d’une société anonyme où le nom de Denis Christel était caché », explique Mariana Abreu qui est chargée de campagne chez Global Witness.

Denis Christel Sassou-Nguesso propriétaire de Gabox

D’après l’ONG, un intermédiaire portugais du nom de José Veiga représentait la société Gabox, elle affirme également avoir eu accès à des documents prouvant qu’elle appartient bien au fils du président congolais. Ces documents enregistrés à Brazzaville font notamment état d’un transfert de propriété de l’entreprise de José Veiga à Denis Christel Sassou-Nguesso.

« Ces fonds transférés à Gabox ont ensuite été transférés dans différents pays européens comme la Suisse, l’Espagne et la France, poursuit Mariana Abreu. Mais après, nous n’avons pas pu déterminer ce qui avait pu être acheté avec cet argent. On pense qu’il est très probable que cet argent visiblement volé au Trésor public congolais a été dépensé de façon extravagante pour des choses luxueuses ».

RFI a tenté de joindre Denis Christel Sassou-Nguesso sans succès. Le fils du président congolais est déjà mis en examen en France dans l’affaire des biens mal acquis.

RFI

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