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Culture : que facteurs qui  entravent  l’accès aux biens culturels dans la région de Koulikoro.

 

Sur plus de 200 biens  culturels matériels et immatériels répertoriés et classés dans le registre d’inventaire,  Seulement 37 sont de la région de Koulikoro. Selon les estimations,  c’est le cercle de Kati qui regorge, la plus grande quantité de bien avec 17 biens enregistrés. Ce qui invite à des questionnement par rapport au conduite qui expliquent cette  faiblesse du taux d’éléments  du patrimoine culturel dans une région de Koulikoro considérée en première vue comme l’aire culturelle la plus riche au Mali.

La région de Koulikoro est apparemment la région  la plus riche en termes de biens culturels pour avoir été témoins et avoir hébergé tous les grands empires médiévaux d’Afrique de l’Ouest, mais aussi par le brassage culturel du à sa diversité ethnologique. Cependant d’un point de vue institutionnel, la région de Koulikoro paraît pauvre compte tenu de l’infériorité du nombre de ses biens culturels classés sur le registre d’inventaire du département chargé de la culture. Plusieurs facteurs expliquent cet état de fait.

Selon le directeur régional de  la culture de Koulikoro Mr Jean pierre DARA,  la première contrainte est liée à la perception de la population par rapport à l’œuvre culturelle. Il faudrait que les populations à qui les biens culturels appartiennent, connaissement son importance. C’est partant de là que la mise en  valeur de ses biens peut s’effectuer. Il s’avère donc que, la plus part des cas, ce n’est pas ce qui se manifeste. Les  populations locales n’en font généralement pas leur affaire. Sur un autre plan, le maillage  de la région en termes de personnels chargés  de l’enregistrement des biens culturels sur le terrain sont quasiment insuffisants, sinon inexistant dans certains cas. Ce qui rend encore pénibles la faisabilité de  la couverture régional.

Actuellement, l’ingérence des djihadistes dans la région est un nouveau phénomène qui entrave bien évidemment le processus. Un handicap qui agit sur diverses formes. D’abord, les difficultés d’accès aux sites à cause de la présence des djihadistes, mais aussi à cause de la  perception négatives que ceux-ci peuvent porter sur  les entités culturels des localités qu’ils occupent.

Un autre pan important dans la chose reste le manque de moyen roulant. Plusieurs localités de la région de Koulikoro sont densément peuplées de biens culturels signalés, mais l’absence de moyen matériel et roulant constitue un handicap sérieux pour l’accès à ces sites. C’est qui explique en partie que, malgré la grande renommée de la région en termes d’exploit culturels, le nombre inférieur de biens culturels classés. Les déplacements des agents de la direction régionale de la culture se font généralement par moyen de transport en commun. Des activités qui se raréfient à causes de tous les risques que porte de cette façon de déplacement à l’intérieur de la région.

Voilà autant de raisons qui rend difficile, le repérage, l’enregistrement, l’inventaire et la classification des biens culturels dans la région de Koulikoro.

Nayté

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