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Gouvernance: La négligence des réseaux sociaux allait coûter cher à l’Etat.

 

AU Mali tout le monde est soudainement devenu savant, car nous jugeons que nous connaissons tous et nous sommes en voies de tous démontrer grâce à l’apport des réseaux sociaux qui donnent la voix et la voie à tout un chacun de s’exprimer librement et indépendamment souvent sans aucune preuves conséquentes. Mais on est savant quand même et on connait tout.

Mais l’ennui est que de nos jours dans cette euphorie d’indépendance et de liberté, on a tendance à oublier les vraies potentialités sociales et  humaines dont les valeurs peuvent enclencher un développement réel au profit de la voie démocratique et économique du Mali.

Au départ, certains ont  sous-estimé la puissance des réseaux comme force de communication. Une emprise introduite chez nous comme ailleurs par la suprématie de FACEBOOK. Les responsables maliens croyaient que ce média social est une affaire des enfants sur lequel on ne trouve des « conneries ». C’est lorsqu’on a compris que ce créneau est devenu un champ fleuri d’expression libre et une puissance de communication  exploité dans l’adversité qu’on a commencé éventuellement à s’y intéresser. Une erreur de départ qui a coûté cher à l’Etat malien en matière de communication et d’information. L’invective a été. Les activistes et les médias de l’informel ont abondé et ont assailli le régime grâce . Des contrebalances entre ces médias ont compromit à divers niveau, le programme de gouvernance de l’état, fragilisant ainsi la sécurité et la quiétude voulues dans l’exercice du pouvoir.

Les réseaux ont vite été mis à profit par l’opposition qui dès le départ a compris  qu’il fallait passer par là pour emporter la jeunesse en sa faveur. Une jeunesse qui croit en ce moyen fétiche de communication. Ce qui fut la racine de l’exploit de l’opposition vis-à-vis de l’état en termes de réaction et d’action. Un succès qui marquera un pan important pour la mission de l’opposition. En voilà, la clameur cinglante des activités et l’assaillante pression de l’opposition ont poussé les acteurs de l’Etat à ouvrir les portes aux réseaux sociaux qu’ils avaient au départ ignoré.  On constatera donc,  qu’après chaque  activité  importante défavorable, l’état intervient à travers les réseaux sociaux pour arrêter la vague de rumeur ou se justifier par rapport à une situation.

Une leçon que les autorités maliennes doit maîtriser et mis à profit pour la sécurisation des actions de développement et bonne gouvernance. On ne  doit aucunement négliger une potentialité quel que soit sa nature et sa provenance et de son auteur.

Nayté.

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