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Etats-Unis : une journaliste et auteure américaine accuse Donald Trump de l’avoir violée

Dans un long entretien au « New York Magazine », la journaliste âgée de 75 ans, assure que le président américain l’a violée dans une cabine d’essayage, il y a vingt-trois ans. Ce que nie l’intéressé.

 

De nouvelles accusations contre Donald Trump. Une journaliste américaine, Elizabeth Jean Carroll, assure dans un long entretien au New York Magazine (lien en anglais), vendredi 21 juin, que le président américain, alors magnat de l’immobilier, l’a violemment attaquée et violée dans une cabine d’essayage d’un magasin de Manhattan, il y a vingt-quatre ans.

Dans cet article, la chroniqueuse pour le magazine Elle et auteure du livre Pourquoi avons nous besoin des hommes ? Une proposition modeste revient sur six moments de sa vie où elle a été agressée par des hommes. L’un de ces moments concerne le président américain, affirme la journaliste au New York Magazine, posant en couverture avec « la tenue que je portais lorsque Donald Trump m’a attaquée ».

Une agression dans une cabine d’essayage

Les faits remontent à la fin de l’année 1995 ou au début de l’année 1996. Elizabeth Jean Carroll, se trouvant alors dans le magasin Bergdof Goodman à Manhattan, relate qu’elle voit entrer Donald Trump, qui souhaite acheter un cadeau pour une femme. L’homme d’affaires new-yorkais demande à la journaliste, qu’il surnomme « la femme qui donne des conseils », de l’aider dans cette recherche. Elle accepte, et tous les deux se dirigent vers la section du magasin dédiée à la lingerie.

Donald Trump propose alors à la chroniqueuse d’essayer des sous-vêtements, rapporte Elizabeth Jean Carroll. Celle-ci refuse et lui propose, en plaisantant, de l’essayer lui-même. Une fois dans les cabines d’essayage, la journaliste assure que le magnat de l’immobilier la pousse contre un mur. Il baisse ses collants, et « pousse ses doigts autour de mes parties intimes », affirme l’auteure. « Il a ensuite poussé son pénis à moitié – ou entièrement, je ne suis pas sûre – en moi », assure-t-elle.

Comme le rappelle le New York Magazine, Elizabeth Jean Carroll est la 16e femme à accuser Donald Trump de harcèlement et d’agressions sexuelles. La chroniqueuse affirme avoir évoqué ces faits avec deux amis il y a vingt-trois ans. L’un d’entre eux lui a assuré que Donald Trump l’avait violée, et qu’elle devait donc porter plainte. L’autre lui a au contraire conseillé de « ne le dire à personne et d’oublier »« Il a 200 avocats, il va t’enterrer », a-t-il déclaré, selon la journaliste. Interrogée, la Maison Blanche évoque une « histoire complètement fausse et irréaliste, qui refait surface vingt-cinq ans après pour nuire à l’image du président ». 

« Je n’ai jamais rencontré cette personne de ma vie »

Le président américain a aussitôt réagi dans une déclaration écrite. « Je n’ai jamais rencontré cette personne de ma vie, a-t-il déclaré. Elle essaye de vendre un nouveau livre. Cela devrait vous faire comprendre quelles sont ses motivations, cela devrait être vendu au rayon fiction ».

Abby D. Phillip

@abbydphillip

President Trump issues a statement on the sexual assault allegations against him in New York Magazine

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Donald Trump s’en est aussi pris au magazine, un titre « qui se meurt » et qui essaye « de se relever en publiant des fausses informations (fake news) ».

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