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POLLUTION ATMOSPHERIQUE : Les unités industrielles dans la ligne de mire du ministre de l’Environnement

Selon le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Housseini Amion Guindo, les unités industrielles au Mali sont responsables en partie de la pollution de l’air qui constitue une menace importante pour la santé publique “tueur invisible”.

Selon ONU-Environnement, 92 % des personnes dans le monde ne respirent pas de l’air pur. Chaque année, environ 7 millions de personnes dans le monde meurent prématurément des causes de la pollution atmosphérique. La pollution de l’air coûterait 5000 milliards de dollars par an en coûts sociaux. Les conséquences de la dégradation de la couche d’ozone au niveau du sol devraient réduire les rendements des cultures de base de 26 % d’ici 2030.

Dans son message à l’occasion du 5 juin, Journée mondiale de l’environnement, le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Housseini Amion Guindo dit Poulo, a laissé entendre que la célébration de cette Journée, placée sous le thème “La pollution de l’air”, permet aux plus hautes autorités de développer les bases nécessaires pour éclairer l’opinion publique et signifier aux individus, aux entreprises et aux collectivités le sens de leurs responsabilités en ce qui concerne la protection et l’amélioration de leur cadre de vie.

Parmi les causes de cette pollution de l’air au Mali, le ministre pointe du doigt les unités industrielles qui ne respectent pas les normes recommandées : “Au Mali, la ville de Bamako seule abrite plus de la moitié des unités industrielles en activité dans le pays. Cette situation contribue fortement à la pollution de l’air de notre capitale, car près de 40 % de ces unités industrielles émettent beaucoup de fumées, gaz divers et de la poussière. Par ailleurs, l’état vieillissant de notre parc automobile contribue pour une très grande part, à la pollution de l’air”.

Pour le ministre, le thème de la présente journée interpelle les gouvernants, les industriels, les communautés et les individus à adopter les bonnes pratiques de protection de l’environnement. “Il s’agit de fédérer les efforts pour se développer autrement, c’est-à-dire, de façon durable, utilisant les énergies renouvelables et de technologies vertes, afin d’améliorer la qualité de l’air, condition d’un mieux-être de nos vulnérables populations dans nos villes et campagnes”.

Face à la menace, le ministre Poulo d’inviter les citoyens à s’assumer. “Devant l’ampleur du phénomène, chacun de nous a un rôle à jouer pour protéger le seul bien que nous partageons et que nous devons léguer en l’état à la postérité, je veux parler de la planète terre”.

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