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Escalade des tensions dans le Golfe: cafouillage sur la «menace» iranienne

Le ton monte à nouveau entre Téhéran d’un côté, l’Arabie saoudite et les Etats-Unis de l’autre. Mais ces dernières heures, la situation a donné lieu à un cafouillage pour le moins embarrassant du côté de la coalition internationale.

Pour la Maison Blanche, la menace est identifiée en Irak : le Hached al-Chaabi, ces milices populaires irakiennes chiites proches de l’Iran, constitue un réel danger, selon Washington. Autrefois en première ligne dans la lutte contre le groupe État Islamique, elles pourraient désormais cibler les intérêts américains dans le pays, explique Bill Urban, commandant des forces américaines au Moyen-Orient.

Pourtant quelques heures auparavant, le général britannique Chris Ghika, porte-parole de la coalition internationale, tenait des propos bien plus rassurants : « Suis-je préoccupé par un éventuel danger ? Non, pas vraiment ! Nous prenons les mesures de sécurité nécessaires pour intervenir dans cette région. Oui, il existe des menaces et elles sont régulièrement passées en revue. Ne vous attendez pas à ce que je décrive en détail nos mesures de sécurité, mais sachez qu’elles sont satisfaisantes et nous n’avons pas l’intention de les modifier, ni d’augmenter notre niveau d’alerte. »

Cette déclaration est une rupture dans l’unité affichée par les membres de la coalition internationale au Moyen-Orient. Mais elle est le résultat de cette tension voulue par la Maison Blanche.

Washington déploie un porte-avions en face des côtes iraniennes, tout en déclarant ne pas vouloir la guerre, mais en ordonnant à une partie de son personnel diplomatique non-essentiel de quitter l’Irak.

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