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Malgré des poursuites judiciaires, le chauffeur de Macron reste en poste à l’Elysée

Selon Mediapart, Stéphane P. a été suspendu vingt jours et affecté à un nouveau poste après avoir refusé de se soumettre à un contrôle routier.

Sacrée bavure pour le chauffeur du président de la République. Stéphane P. a été renvoyé devant le tribunal correctionnel pour avoir refusé de se soumettre à un contrôle routier à la suite d’un excès de vitesse fin février, révèle ce samedi Mediapart. Le 13 janvier 2020, Stéphane P. sera jugé par le tribunal de grande instance de Nanterre pour « refus d’obtempérer ».

Le gendarme du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), est cependant toujours en poste au sein de l’Élysée, indique le site d’information, qui fait le parallèle avec la gestion par la présidence de l’affaire Benalla. Stéphane P. a seulement été suspendu pendant vingt jours, avant d’être affecté à la sécurité du président.

Suspension de vingt jours

Les faits remontent au 27 février dernier à Sèvres, dans les Hauts-de-Seine. Roulant à bord d’une voiture banalisée, en dehors de ses heures de service, Stéphane P. traverse le pont de Saint-Cloud à une vitesse excessive, indique Mediapart. Des policiers essaient de l’interpeller, sans succès : malgré plusieurs sommations, l’homme poursuit sa course. Les policiers finissent tout de même par relever sa plaque d’immatriculation, qui les conduit à la présidence.

Le service presse de l’Élysée assure que la présidence a pris des mesures aussitôt qu’elle a été informée, en changeant l’affectation de Stéphane P. « à titre conservatoire ». Selon une source de Mediapart, sa suspension de vingt jours n’aurait pas occasionné de retenue de salaire, comme dans le cas de la suspension d’Alexandre Benalla après les violences du 1er mai. Une information que l’Élysée refuse de commenter.

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