Violences Basées sur le Genre à Koulikoro: les résultats du premier trimestre 2018 capitalisés
Plus de22 000 personnes ont été touchées par des activités de sensibilisation en faveur de l’abandon des violences basées sur le genre et 286 survivantes des conséquences de ces violences ont été prise en charges au cours du premier trimestre 2018 dans la région de Koulikoro par la direction régionale de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille et ses partenaires de la région. C’est ce qui ressort de l’atelier de capitalisation des activités trimestrielles sur l’abandon des pratiques néfastes et les violence basées sur le genre. Les activités menées, les résultats, les difficultés et les recommandations étaient au centre de la rencontre.
La région de Koulikoro est l’une des plus engagées au Mali dans la lutte contre les violences basées sur le genre avec en avant la lutte contre l’excision et les autres formes de violence comme le mariage des enfants. Statistiquement plus 80% des femmes de cette région ont subi l’une des formes de violence. La direction régionale de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille est engagée dans le processus d’éradication des violences basées sur le genre dans la région. Elle est engagée en collaboration avec ses partenaires, notamment les ONG comme TOSTAN, Tagnè, Amsoft, mais aussi d’autres corporations de la société civile pour atteindre cet objectif. C’est dans ce cadre que s’est tenu cet atelier de capitalisation des résultats atteints au cours du premier trimestre de l’année 2018 particulièrement pour mettre en commun les résultats atteints par tous les partenaires. Cela dans le but de mettre tous les acteurs engagés au même niveau d’information.
La cérémonie d’ouverture a été présidée Sananké Traoré de la division enfant de la direction régionale de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille. Les structures partenaires comme TOSTAN, AMSOFT, APDF, APEFD, la CAFO, l’église catholique et protestante étaient entre autres présentes à cette journée de partage et d’échange.
Les communications étaient au cœur de la rencontre, notamment celle de la direction régionale, de TOSATAN, de l’APEFD, d’AMSOF, mais aussi des interventions d’éclaircissement et de l’amélioration d’idée. En général, les communications sont portées sur les sensibilisations thématiques à l’endroit de la population ciblées ou de la base sur l’abandon des violences basées sur le genre dans la région et dans les zones intervention des structures partenaires de la direction régionale. Des méthodes de sensibilisation varient selon les contextes et selon les types d’intervention. Les moyens utilisés partaient des émissions ou messages radiophoniques, des prestations théâtrales des causeries débats pour convaincre les populations de la région sur les conséquences des pratiques néfastes, notamment l’excision, le mariage précoce ou mariage des enfants et autres formes de pratiques sur les femmes et les jeunes filles.
Il s’agissait de faire ressortir les différentes activités menées, les résultats atteints, les difficultés rencontrées et les recommandations formulées pour faciliter la mise en œuvre des activités programmées et atteindre les objectifs assignés.
Il importe de rappeler que la région de Koulikoro se fait remarquable dans le cadre de la lutte contre les Violences Basées sur le Genre à travers les résultats atteints par la direction régionale de la promotion de la femme et les structures et ONG partenaires. A ce titre, plus 50 Communautés ont officiellement signé l’abandon des pratiques néfastes dans le cercle de Koulikoro particulièrement dans les zones d’intervention de l’ONG TOSTAN et dans d’autres localités de la région de Koulikoro.
Nayté
