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Prolifération des bars : les habitants de la rue 776 de Banankabougou demandent au maire de prendre ses responsabilités

Plusieurs semaines après la notification du maire de la Commune VI du district de Bamako les informant de la cessation de leurs activités, les promoteurs des bars de la rue 776 du quartier Banankabougou refusent d’obtempérer. Devant ce refus, les habitants de la rue 776 demandent au maire Boubacar Kéita de prendre ses responsabilités, en fermant définitivement ces bars avant le début du mois de ramadan.

Suite à une plainte du Collectif des habitants des familles de la rue 776 de Banankabougou, le maire de la Commune VI du district de Bamako, Boubacar Kéita a envoyé, le vendredi 12 avril 2019, une notification aux promoteurs des trois bars se trouvant dans la rue 776 pour les informer de la cessation de leurs activités dans ladite rue.

Mais, jusqu’à nos jours, ces promoteurs continuent de défier l’autorité du maire en ouvrant, chaque soir, ces lieux de dépravation des mœurs qui mettent en danger l’avenir de la jeunesse de notre pays. D’autant plus que ces bars sont situés à proximité des établissements scolaires, d’un lieu de culte et contigus à des maisons à usage d’habitation.

Devant le refus des promoteurs de cesser les activités de leurs bars comme le stipule la notification du maire de la Commune VI, les habitants de la rue 776, en assemblée d’information, le mercredi 1er mai 2019, ont demandé au maire Boubacar Kéita de prendre ses responsabilités en fermant définitivement ces bars avant le début du mois de ramadan.

Le maire délégué de Banankabougou, Bakary Dembélé dit Pablo, a exprimé son soutien aux habitants de la rue 776 dans leur lutte contre l’implantation anormale des bars. “Ces bars devraient être fermés dès la réception de la notification du maire de la Commune VI par les promoteurs. Je suis derrière la population. Dès demain j’irai voir le maire pour lui dire que la population demande la fermeture de ces bars de nuit avant le début du mois de ramadan, sinon la population même fera le travail. Nous devons tout faire pour éviter ce scénario en fermant ces bars avant le délai fixé par la population”, a-t-il déclaré.

Fousseyni Diakité, habitant de la rue 776 : “Nous ne comprenons pas ce qui bloque la fermeture de ces bars. Le maire dispose de toutes les preuves juridiques pour les fermer. Ces bars sont situés à proximité des écoles et d’une mosquée. De notre point de vue, la mairie ne veut pas aller au bout de sa courageuse décision qu’elle a prise il y a deux semaines. Difficile de comprendre que le maire ne soit pas capable d’appliquer une décision qu’il a lui-même prise. Nous pensons qu’il y a anguille sous roche. Nous demandons au maire de prendre ses responsabilités avant le mois de ramadan.”, a-t-il ajouté.

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