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Le président du Rpdm, Cheick Modibo Diarra : « Une fois élu Président de la République, je veux axer mon effort sur trois secteurs du développement à savoir l’agriculture, la pêche et l’élevage… »

Le samedi 12 mai 2018, l’association ‘’CO-GNE-BA’’ a décerné à Ségou un trophée ‘’Ciwara’’ au Dr.Cheick Modibo Diarra(CMD) pour avoir brillé par son patriotisme et pour avoir porté haut le nom de Ségou par des services loyaux rendus à la nation. Après avoir reçu cette distinction,  le président du parti le Rassemblement pour le développement du Mali (RpDM) nous a accordés un entretien. Dans cet entretien, l’Astrophysicien de renommée mondiale évoque ses grandes ambitions pour le Mali, une fois s’il arrive à se présenter à la présidentielle du 29 juillet 2018 et remporter le scrutin.

Le Démocrate Mali : M. Le Président, vous avez piloté pour la NASA le vol vers Mars de la sonde “Pathfinder”. Vous êtes une célébrité des célébrités, une fierté dont les Maliens se glorifient. Premier ministre avec ‘’plein pouvoir’’ à la transition de 2012, Vous avez abattu un travail de titan pour sortir le Mali de l’ornière. Vous venez de recevoir une distinction ‘’ un Ciwara’’ synonyme de bravoure. Que ressentez-vous ?

Dr. Cheick Modibo Diarra : « Je suis très ému et très comblé de joie. Cette distinction me donne plus de courage à me battre pour la Patrie. Chaque malien doit mettre le Mali au-dessus de tout. Ce pays est notre bien commun. De ce fait, nous devrions tous nous battre pour lui.  Aucun malien, vu l’état actuel du pays, ne peut dormir dans la tranquillité.

Que pensez-vous de la gestion actuelle du pays ?

Notre pays est malheureusement mal géré. A cause de cette mauvaise gestion, le Mali actuel est devenu un grand corps malade qui est en pleine agonie. Il est temps de mettre le Mali au-dessus des considérations partisanes. Il faut que nous nous donnions la main pour sauver le Mali. Car, des vautours n’espèrent que sa mort définitive pour se partager entre eux son cadavre.

Vous venez de dire qu’il faut sauver le Mali. Êtes-vous candidat à la présidentielle du 29 juillet 2018 ?

Nous sommes dans un pays de droit. Il est dit dans les textes que pour être candidat aux élections, il faut effectuer certaines tâches comme avoir des parrainages, être en possession des documents nécessaires, et payer la caution. L’homme que je suis, si je n’ai pas tous ces documents en main, je ne confirmerais à personne ma candidature à la présidentielle de 2018. Je suis en train de tout mettre en œuvre pour les avoir. Et une fois en possession, j’annoncerai au peuple malien ma candidature au nom de mon parti et je serai candidat. En ce moment, je demanderais les bénédictions et la sagesse de tout un chacun. Aussi je veux que les gens me comprennent, il y en a beaucoup qui me reprochent de ne pas prendre la parole comme les autres ; qu’ils sachent que ce n’est pas dans mes habitudes de mettre les charrues avant les bœufs.

Au cas où vous arriverez à être candidat et que vous auriez la chance d’être élu Président de la République du Mali, vu l’urgence, vous vous attaquerez dans un premier temps à quel secteur ?

Une fois élu président lors de l’élection du 29 juillet prochain, je serais le Président de tous les maliens du Nord, du Sud, et du Centre, sans distinction de race. En premier temps, je réorganiserais l’armée malienne en la dotant des matériaux performants en tout point, une armée très compétitive capable de sécuriser elle-même et tous les maliens sur toute l’entendue du territoire national.

Ensuite, nous allons organiser des dialogues sociaux avec nos ressortissants du nord afin d’identifier leurs préoccupations majeures et apporter une satisfaction totale parce que ceux sont aussi des maliens. Ces actions vont permettre de recoudre le tissu social entre les maliens et d’apporter par la même occasion une paix durable.

Nous allons axer notre effort sur trois secteurs du développement à savoir l’agriculture, la pêche et l’élevage. Nous nous pencherons le plus sur l’agriculture surtout avec l’office du Niger à Ségou, avec ses 3 millions d’hectare non aménagés, qui, une fois aménagés, permettront l’autosuffisance alimentaire au Mali et dans les pays voisins. Donc nous mettront tout en œuvre que cela soit technologiquement, ou par la formation des enfants pour le développement de ces trois secteurs pour la mise en adéquation de l’éducation avec des projets de développement.

Après nous nous attaquerons à la santé en donnant de l’eau potable à nos compatriotes, en nettoyant des lieux d’habitation et de travail, et que tout travailleur puisse manger à sa faim. Si toutes ces conditions sont réunies chez tous les Maliens cela va diminuer considérablement les maladies. Aussi la construction des centres de santé pour la prise en charge des maliens.

Nous allons réorienter la diplomatie malienne en donnant la priorité aux maliens. Nous allons également redresser la justice malienne avec une justice équitable et transparente pour tous quel que soit le rang social.

Avez-vous un dernier appel à lancer ?

J’exhorte l’union sacrée au tour d’un même but pour l’honneur du peuple malien. Il y a eu des moments très difficiles pour le pays dans le passé. En ce moment régnaient, la peur et la panique totale chez tous mais avec l’amour et l’union, le pays est sorti des décombres en 2012 quand j’étais Premier ministre.  Le Mali peut devenir une lumière qui éclairera l’Afrique entière quand tous accepteront de se donner la main et travailler dans la dignité.

Lassi Sanou, envoyé spécial

Le Démocrate

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