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Marche des enseignants à Koulikoro: La mobilisation a défini la détermination

Après celle du 07 mars dernier 2019, la synergie des enseignants signataires du 15octobre 2016  ont  encore une fois marchée pacifiquement ce jeudi 11 avril 2019 sur l’ensemble du territoire national du Mali. Une marche qui redoute  l’insatisfaction de leurs doléances au près du gouvernement. Une situation qui a couté à l’arrêt total des cours dans les écoles publiques depuis  trois mois.

La cité du muguetant n’a pas été à la marge de cette marche pacifique nationale  plus de deux cent (200) personnes  ont  battu le  pavé,  composé notamment  des enseignants, les parents d’élèves et même les élèves. La marche est partie  de la direction régionale de la caisse malienne de solidarité en destination du gouvernorat.

Les marcheurs étaient habillés majoritairement en rouge en totalité ou en foulards rien que pour montrer  à quel point la colère  des enseignants a dépassé  les limites. Les  marcheurs scandaient des  slogans ‘’prime de logement pour les enseignants’’, ‘’prime de documentation’’ ‘’vive les enseignants du Mali’’ laissaient entendre les tenant de la blouse jaune.

Mme Fané Kadiatou Soucko porte-parole des  marcheurs : « nous somme venue encore une fois de plus montrer  notre mécontentement car jusqu’à présent rien ne va sur les point de revendications, nous aussi nous allons continuer à revendiquer » a-t-elle évoqué, avant de conclure Fané a donné une précision sur la situation actuelle des  salariale des enseignants.  Elle  a affirmé que la rétention des salaires  n’est pas légale,  car selon le code du travail laa rétention ne s’opère pas en temps de grève plutôt la fin et elle n’excède pas à un tiers (1/3)   du salaire.

La procession de la marche  a  été  reçue  par le représentent du gouverneur, le directeur de cabinet Issouffiana Miaga à qui les marcheurs ont remis une copie du mémorandum. Celui-ci a  donné l’assurance en ces termes ‘’elles seront remise à qui le droit’’

Il faut rappeler que la  marche s’inscrit toujours dans le cadre de la discorde  entre le gouvernement et les syndicats signataires  de l’éducation du 15 octobre 2016  sur les points des revendications suivantes : octroie de prime de logement, prime de documentation et l’accès des enseignants de collectivité au service centraux de l’Etat. A cela s’ajouter la détention du salaire de mois de février et mars.

Signalons que  la marche était  cadrée par les forces sécuritaire notamment la police nationale et s’est pas  déroulée sans incident.

Amadou Traoré, portugais

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