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Main livre : Parce qu’économiquement improductifs, les revendications des enseignants maliens ne sont pas prises au sérieux par le gouvernement.

 

Des séquences successives de grèves et des grèves à répétitions, telles sont les qualificatifs majeurs qui désignent les enseignants maliens depuis des années. Des corporations qui luttent bien évidemment pour l’amélioration de leurs conditions de travail partant de leurs conditions de vie. Mais à l’instar de leur homologue d’autres secteurs de la vie socioéconomiques, les revendications qui motivent les grèves séquentielles des enseignants, ne sont pas prives au sérieux par le gouvernement malien.

Un gouvernement qui la plus part des cas tourne dos aux requêtes  des enseignants  et trouve toujours  des excuses  pour minimiser la valeur des revendications. S’infiltrant dans les mailles entre les différents syndicats dont il a lui créé la division, le gouvernement agite toujours le couteau dans les  plaies pour élargir le fossé entre les corporations syndicales d’enseignement  pour faire oublier les dossiers.

Il importe donc de signaler que : c’est parce que les enseignants ne sont pas économiquement  productifs que le gouvernement se soucie peu de leurs revendications. Tout comme les magistrats, le secteur de la santé,  les grèves des enseignants trainent toujours sur la table du gouvernement, uniquement parce que ces secteurs ne sont pas monnayables.

Comparativement aux  secteurs comme la trésorerie, de la douane et autres catégories du domaine économique et des finances dont les revendications sont satisfaits souvent  même avant les préavis de grève, les enseignants, les parents pauvres de la vie socioéconomique et professionnelle, sont toujours traités en dindons de farce. Le même scénario se répète chaque année avec des grèves marathons et d’autres formes de revendication, mais qui  ont les mêmes terminaisons. C’est-à-dire en fin d’année, les examens ne doivent pas être menacés.  Un autre accord biaisé est signé et c’est le renvoie aux examens. L’année est sauvée et c’est le silence radio sur les accords.  la même chose se répète l’année suivante…

Quand est ce qu’on on comprendra dans ce pays que la dégradation et l’effondrement actuels du Mali est lié au mauvais traitement de l’éducation ? Plutôt faire face aux problèmes que de déplacer les problèmes : « ombre c’est l’absence de la lumière »

Nayté

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