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MEETING DU 10 FÉVRIER À L’APPEL DE DICKO : THIERNO DIALLO ET DES RELIGIEUX PLANIFIENT UN SABOTAGE DU RASSEMBLEMENT.

 

Le pouvoir à Koulouba, depuis la présidentielle de 2018, ne dort que d’un seul œil. La raison est bien connue et l’explication est dans chacune des actions qui sont menées en longueur de journée par des adversaires, des partenaires et même des acteurs de la réélection d’IBK.Après la date annoncée d’un meeting par l’imam Mahamoud Dicko pour le 10 Février 2019, hier 01 février 2019, le ministre des cultes Thierno H Diallo, au nom du premier ministre Soumeylou Boubèye Maiga, aurait convoqué les responsables du regroupement des leaders religieux du Mali à une réunion extraordinaire pour cette journée du samedi 02 février 2019.

L’objectif, selon nos sources, serait d’entreprendre des démarches pour bâcler le meeting prévu du 10 février 2019 à Bamako.Dans la même journée d’hier, 01 Février 2019, le président du RPM, Monsieur Bocary TRETA, aurait informé le président de la République qu’il a entamé des négociations avec le président du haut conseil islamique du Mali, l’imam Mahamoud Dicko, afin que le meeting annoncé puisse être une journée de prière pour la stabilité au Mali et non contre le pouvoir en place.Mais cette énième collusion du gouvernement, portée par l’ancien étudiant de l’AEEM, Thierno Oumar Hass Diallo, montre que ceux auraient initié ce meeting iraient jusqu’au bout. Le mieux, selon plusieurs personnes du haut conseil islamique, serait de les discréditer et des tenter de les affaiblir.Le récent assassinat crapuleux de l’imam Yattabaré aurait profondément semé la panique dans les milieux religieux. Le prêcheur Chérif Ousmane Madani Haidara, toujours d’après nos grandes oreilles paraboliques, aurait reçu dernièrement, un soutien d’une trentaine de millions de la part du président de la République lors de sa tournée dans la région de Kayes.

Aussi, près de 150 policiers l’auraient escorté pour sa sécurité. Au regard de sa personnalité, cela ne constituerait pas un problème, mais qu’est-ce que le gouvernement et le chef de l’Etat espèrent de cet homme dont toute les implications nécessiteraient des millions ?
L’imam Mahamoud Dicko n’avait pas manqué de pourfendre le ministre des cultes qui, depuis des semaines, suite à la honteuse désillusion liée au document sur l’éducation sexuelle complète, œuvrerait à anéantir l’énigmatique président du Haut Conseil Islamique.Mieux, le Ministre Thierno Oumar Hass Diallo préparerait activement la succession à la tête d’une institution qui serait devenue, sous la conduite de l’imam, très réfractaire et critique à l’endroit du régime qui voit cela comme un jeu «politique » de l’opposition.

Source: figaro mali

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