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Mali : Les agents financiers de l’Etat en grève depuis lundi

Comme annoncée la semaine dernière, la coordination des comités syndicaux de la direction de l’administration et des finances (DAF), des directions de ressources humaines (DRH), des cellules de planification et de la statistique (CPS) et les directions des finances et du matériel (DFM) de la Primature et des départements ministériels, observe une nouvelle grève de 5 jours depuis ce lundi 3 décembre 2018. Cette action syndicale fait suite à leur grève de 72 heures observée du 12 au 14 novembre dernier.

 

La décision a été rendue publique la semaine dernière à la Bourse du travail de Bamako, lors d’un meeting d’information.

Après échec des négociations avec les autorités en charge de la gestion des revendications, les responsables de la coordination décide d’observer une série de grèves. La première, qui a commence le 3 décembre, durera cinq jours, la seconde suivra immédiatement. C’est-à-dire le lundi 11 décembre, pour la même durée, soit une grève de dix jours ouvrables.

Ils ont décidé  d’entreprendre ces nouvelles actions pour faire aboutir leurs revendications, notamment pour bénéficier des mêmes primes que celles accordées aux cadres du Budget et du Contrôle Financier. 
En clair : la coordination des quatre comités syndicaux exige l’élargissement à leur service respectif les contenus des décrets  N°2018-541/P-RM du 05 juillet 2018 et N°2018-0653/P-RM du 08 aout 2018, accordant des privilèges pécuniaires à leurs collaborateurs directs de la direction générale du budget, direction nationale de la planification du développement, la direction nationale du contrôle financier et le personnel des services du ministère de la Fonction publique. Ces décrets accordent des primes et indemnités allant de 5 000 F CFA à 200 000, selon les catégories et fonctions des services précités.

Comme déclaré lors du meeting d’information, le coordinateur des quatre comités syndicaux a vivement exprimé leur intention d’observer une nouvelle grève, après l’échec des pourparlers. Aussi,  Issa Synayoko se dit déterminé à aller au bout de son combat, même s’il faut « prendre en otage les salaires ».
Cette grève de  cinq  jours  pourrait, à elle seule, retarder le payement de salaires des fonctionnaires, compte tenu du rôle de ces différents acteurs dans le traitement des états financiers.

 Mahamane Maïga

lejecom 

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