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Le détachement de la gendarmerie de TOGUEREKOUMBE en région de Mopti, sur pied de révolte.

Introduit depuis plus de 6 mois dans la localité Toguerékoumbé une localité entièrement immergée dans  les eaux de la crue du fleuve Niger dans la région de Mopti, un  détachement de la gendarmerie de 98 éléments est à bord de la révolte. Attendant la relève  depuis des jours, les éléments de ce détachement disent y en  a marre.

Un élément de ce colonne qui a préféré l’anonymat affirme: « on a assez d’attendre, nous n’avons rien ici, les éléments sont malades, on n’a pas de médicaments chacun se débrouille comme il peut. Nous sommes laissés pour compte ».

Cette zone est accessible par la voix terrestre depuis le début de la crue du Fleuve Niger. Ce qui semble être à la source  de cette situation désespérante pour les éléments de ce détachement. Notre source affirme qu’il existe tous les moyens pour accès à la troupe. « Tous le Mali a été au courant de l’obtention des avions de transport au compte de l’armée malienne, à quoi sert cet avion donc » a déploré notre source.

La situation n’est pourtant pas prête d’être arrangée, pour ce cantonnement. Notre source ajoute que vue toujours la situation, leur séjour  à Toguérékoumbé a été prolongé de 2 mois c’est-à-dire jusqu’au 17 janvier 2019 date à laquelle,  la troupe de relève sera rassemblée. Avant cette date, rien ne semble aller en faveur de ce détachement en termes de relève. Mais d’avis bien averti, pour avoir accès à la localité concernée par voie terrestre, il faut attendre jusqu’ au  mois de mars. Ce qui revient à environs 5 mois encore pour les gendarmes détachés dans cette zone inondée à attendre encore pour voir leur remplacement débarqué dans la localité. Au lieu  de 6 mois, ce détachement séjournera environs un an.

Toguérégounbé est une zone inondé inaccessible pendant la période pluvieuse et qui se prolonge durant un long moment de l’année.  Par ailleurs, cette région  insalubre où pullulent tous les espèces de moustiques avec la clé un sanctuaire de prolifération de paludisme. Ce qui déclenchera d’ailleurs la colère des éléments du détachement. C’est au niveau de cette zone lacustre  que même les animaux particulièrement les ânes dorment à même sous la moustiquaire. Les agents déployés  déplorent  un manque d’intérêt de la haute  hiérarchie militaire  et les autorités maliennes. Ils exigent par conséquent que leur  relève soit immédiatement assurée.

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