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8e édition de la Semaine de la jeunesse contre la corruption : Des femmes leaders formées sur les instruments juridiques de lutte contre la corruption

Meguetan Infos

Dans le cadre de la 8e édition de la Semaine de la jeunesse contre la corruption qui se déroule du 19 au 29 février 2024 à Bamako et dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti et Gao, la Communauté de Pratique en Matière de Lutte contre la Corruption (CPLC) et ses partenaires ont organisé un atelier de formation et de sensibilisation au profit des femmes leaders et des jeunes filles ce vendredi 23 février 2024 à l’hôtel Maeva Palace de Bamako. La cérémonie d’ouverture a été présidée par M. Mohamed Gakou, Représentant du Projet LUCEG et Mme Mariam Diaba SANOGO, Présidente de la CPLC.
En effet la 8e édition de la Semaine de la jeunesse, dont le thème central est « 20 ans de la Convention des Nations Unies contre la Corruption : Unissons le monde contre la Corruption » est  placée sous la présidence des deux Ministères de tutelle du Projet LUCEG ( Projet d’Appui à la lutte contre la corruption pour et par l’égalité des genres), notamment le ministère de la Justice et celui de la Promotion de la Femmes, de l’Enfant et de la Famille avec une participation active de I’Office central de lutte contre I’Enrichissement illicite (OCLEI).
Pour rappel, cette semaine de la jeunesse contre la corruption est une activité phare à la fois pour la CPLC et le projet LUCEG qui tire ses origines de l’ancien projet JUPREC, notamment du volet gestion de I’intégrité et lutte contre la corruption, géré par l’École nationale d’administration publique (ENAP).
Ainsi, les 7 précédentes éditions ont contribué à renforcer les connaissances et à améliorer les capacités d’action des jeunes et des femmes en matière de lutte contre la corruption. Elles ont également mobilisé les autorités et les institutions de lutte contre la corruption (ministère de la Justice, Ministère de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille, l ‘OCLEI, le BVG, la CENTIF, CGSP) qui y ont activement participé.
Pour cette 8e édition, l’objectif principal est de contribuer à la lutte contre les pratiques corruptibles et discriminatoires qui affectent les droits des filles et des femmes ainsi que d’autres personnes vulnérables à travers l’organisation à grande échelle d’activités de sensibilisation, de communication et de plaidoyer. Elle cherche également à valoriser les principes d’intégrité et à promouvoir les actions d’intégration de l’égalité des genres à travers I’implication des femmes et des jeunes comme piliers du changement social en consolidant les acquis des éditions précédentes et des actions déjà menées dans le cadre du projet LUCEG.
Selon le Représentant de LUCEG, M. Mohamed GAKOU, les rencontres auront I’intérêt stratégique de permettre, une fois de plus, à tous les partenaires du projet LUCEG (OSC et OCLEI), à travers des communications sur leurs activités, de mobiliser davantage les jeunes, les femmes et les acteurs et actrices de la justice, de la promotion des droits des femmes dans le processus de transformation sociétale recherchée par le projet LUCEG à travers la promotion des droits des femmes, des filles et de toutes les personnes vulnérables affectées par la crise.  » Concernant la formation des femmes leaders et des jeunes filles, il s’agit de les sensibiliser pour mieux les outiller afin qu’elles soient au cœur du changement » a-t-il ajouté.
Quant à la présidente de la Communauté de Pratique en Matière de Lutte contre la Corruption (CPLC) , Mme Mariam Diaba SANOGO, est revenue sur les résultats attendus de cette formation.  » Nous souhaiterions véhiculer les instruments juridiques de lutte contre la corruption au Mali, à toutes les parties prenantes qui nous aident dans l’atteinte de nos objectifs communs qui est l’émergence d’une société plus juste et plus transparente « .
La formation a été suivie d’une Projection film sur la corruption afin de mieux sensibiliser les participants.
Soulignons qu’une des particularités de cette édition est la participation des structures de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite de la République du Congo et du Gabon comme pays invités. Il s’agit de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption de la République du Congo et de la Commission Nationale de lutte contre l’Enrichissement illicite de la République du Gabon. Les responsables de ces structures ont souhaité prendre part en tant qu’observateurs aux activités de la 8e Édition de la Semaine.

 

 

AFANOU KADIA DOUMBIA/Malijet.com
Source : Malijet

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