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Commémoration des 16 jours d’activisme contre les VBG : Hera Foundation au rendez-vous avec une série d’activités

Meguetan Infos

Sous la houlette de sa dynamique Présidente, Me Nadia Biouélé Tall, Hera Foundation a mené une série d’activités dans le cadre de la commémoration des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles. Le 4 décembre, un atelier discussion sur la cybercriminalité envers les femmes a eu lieu à la Maison de la presse de Bamako avec la partition d’experts maliens et sénégalais. Le lendemain, s’est tenue à la Maison de la femme et de l’enfant sur la rive gauche du District de Bamako, une conférence-débat sur les droits des femmes pendant et après le mariage. Le 8 décembre, la première pierre du Centre d’accueil d’hébergement d’urgence Hera a été posée à Kati. Avant-hier, samedi, le plaidoyer pour le renforcement du cadre juridique de promotion et de protection des droits des femmes s’est poursuivi au Centre international de conférences de Bamako avec la conférence active Dokera 4. Cette série d’activités est une preuve supplémentaire du profond attachement de Hera Foundation et de sa présidente à la défense des droits des femmes et des filles.

Sous la houlette de sa dynamique Présidente, Me Nadia Biouélé Tall, Hera Foundation a mené une série d’activités dans le cadre de la commémoration des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles. Le 4 décembre, un atelier discussion sur la cybercriminalité envers les femmes a eu lieu à la Maison de la presse de Bamako avec la partition d’experts maliens et sénégalais. Le lendemain, s’est tenue à la Maison de la femme et de l’enfant sur la rive gauche du District de Bamako, une conférence-débat sur les droits des femmes pendant et après le mariage. Le 8 décembre, la première pierre du Centre d’accueil d’hébergement d’urgence Hera a été posée à Kati. Avant-hier, samedi, le plaidoyer pour le renforcement du cadre juridique de promotion et de protection des droits des femmes s’est poursuivi au Centre international de conférences de Bamako avec la conférence active Dokera 4. Cette série d’activités est une preuve supplémentaire du profond attachement de Hera Foundation et de sa présidente à la défense des droits des femmes et des filles.

Cybercriminalité envers les femmes dans les médias et les réseaux sociaux

Cependant nos conférenciers ont apporté leurs lots de contributions sur les différentes thématiques Trois panels étaient à l’agenda de cet atelier  discussion. Le thème intitulé «Les violences basées sur le genre dans les médias et les réseaux sociaux » a été développé par Chiaka Doumbia, journaliste, Directeur de publication de Le Challenger, non moins Secrétaire exécutif du Réseau malien des journalistes d’investigation (RMJI) et Paul Ivan Biligha, Directeur général des éditions juridiques Hera (EFH, sarl).

Me Nadia Biouélé Tall, Avocate et Présidente de Hera Foundation ; Mohamed Saïdou Sene, magistrat et juge de paix à compétence étendue de Kimparana et Abdoulaye David Sow, Professeur à l’Université Gaston Berger de Saint Louis au Sénégal, ont éclairé la lanterne des participants sur «la répression des atteintes aux droits de femmes dans les médias et les réseaux sociaux».

Mohamed Saidou Sène et Me Léon Patrice Sarr, avocat sénégalais ont éclairé l’assistance sur « la protection, la gestion des données à caractère personnel dans la lutte contre les VBG à l’égard des femmes et des filles».

Paul Ivan Biligha, Directeur général des éditions juridiques Hera (EFH, sarl) a évoqué les attaques contre les femmes à travers la publication des photos de nudités et autres. Pour Chiaka Doumbia, «les Médias peuvent être des instruments de lutte contre la VBG comme ils peuvent servir des canaux de diffusion des messages visant à encourager les violences». Selon lui, les réseaux sociaux constituent un couteau à double tranchant. «Les réseaux sociaux peuvent être des espaces privilégiés de lutte contre la violence basée sur le genre. Ils peuvent servir de cadre de dénonciation comme aussi de promotion de bonnes pratiques. Il est inaliénable que l’essor des réseaux sociaux a été un effet amplificateur de la violence basée sur le genre».

Le magistrat Mohamed Saidou Sène dira que les infractions commises à l’endroit des femmes dans le cyberespace sont sévèrement punies par les textes. A l’en croire l’universitaire, Abdoulaye David Sow, les réseaux sociaux constituent des moyens de prolifération des infractions sexuelles et sexistes.

Me Tall Nadia Biouélé a porté son regard sur les forces et les faiblesses du dispositif législatif. Comme forces, elle a insisté sur le renforcement du cadre juridique. La Présidente de Hera Foundation a noté des faiblesses relatives au manque d’appropriation de la loi, et au vide juridique face à certains problèmes.

L’avocat sénégalais, Me Léon Patrice Sarr, est convaincu que les données à caractère personnel constituent de l’or à ne pas monnayer.

Le Challenger

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