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France : Affaire Bygmalion, Nicolas Sarkozy de retour devant la justice ce mercredi

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Ce mercredi 8 novembre s’ouvre le procès en appel de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion, autour du financement présumé illégal de la campagne présidentielle de 2012.

L’ancien président de la République avait été condamné à un an de prison ferme en septembre 2021.

Il avait tout de suite fait appel, dénonçant une condamnation “injuste” et promettant d’aller “jusqu’au bout”. En septembre 2021, Nicolas Sarkozy était condamné à un an de prison ferme dans l’affaire Bygmalion sur le financement présumé illégal de sa campagne présidentielle perdue en 2012, reconnu coupable d’avoir dépassé le plafond légal de dépenses. Ce mercredi 8 novembre s’ouvre donc le procès en appel à la Cour d’appel de Paris, prévu pour durer cinq semaines.

Contrairement à ses coprévenus, Nicolas Sarkozy n’est pas mis en cause pour le système de fausses factures lui-même, imaginé pour masquer l’explosion des dépenses de sa campagne (près de 43 millions d’euros, alors que le plafond légal était de 22,5 millions). À l’audience de première instance, l’ex-chef de l’État avait tout nié en bloc, assurant que s’il y avait bien eu “des fausses factures et des conventions fictives”, “l’argent n'(avait) pas été dans (sa) campagne”. Sa défense avait aussi fait valoir que le dépassement du plafond légal avait déjà été sanctionné par le Conseil constitutionnel, qui avait rejeté ses comptes de campagne en 2013, et ne pouvait donc être de nouveau jugé.

Nicolas Sarkozy “au-dessus de la mêlée” ?
Pendant ce procès en appel, Nicolas Sarkozy devrait être plus présent pour les temps forts, après s’être fait épingler pour son absence en première instance par le parquet. Alors qu’il ne s’était déplacé que le jour de son interrogatoire, la procureure y avait vu une “totale désinvolture”, démontrant que le prévenu s’estimait “au-dessus de la mêlée”.

Aux côtés de Nicolas Sarkozy, douze anciens cadres de la campagne, de l’UMP ou de la société Bygmalion, seront rejugés pour complicité de “financement illégal de campagne”, mais aussi pour faux, escroquerie, abus de confiance ou complicité de ces infractions. Au premier procès, le tribunal avait estimé qu’ils avaient pris part, à divers degrés, à la mise en place d’un système de double facturation. Dix d’entre eux ont fait appel de leur condamnation pénale, tandis que deux autres contestent uniquement les dommages et intérêts qui leur ont été infligés. Seuls quatre mis en cause, dont Jérôme Lavrilleux, directeur adjoint de la campagne de 2012, avaient reconnu une responsabilité.

Nicolas Sarkozy, qui clame son innocence et dit être victime de “harcèlement” judiciaire depuis 10 ans, comparaîtra aussi en 2025 pour les soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Et il vient d’être mis en examen dans le volet de cette affaire lié à la rétractation de l’intermédiaire Ziad Takieddine.

Source: https://www.tf1info.fr/

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