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Mali : L’Armée, droite dans ses bottes, ratisse large à Bamba

Meguetan Infos

Les Forces armées maliennes (FAMa) sont plus que jamais déterminées à accomplir leur mission régalienne de défense du territoire national. C’est dans cette dynamique que nos militaires ont encore riposté vigoureusement à une attaque terroriste complexe ce dimanche 1er octobre 2023 dans la localité de Bamba située dans le Cercle de Bourem dans la Région de Gao, selon une annonce de la Direction de l’Information et des Relations publiques des Armées (Dirpa) sur les réseaux sociaux.

« Ce dimanche 01 octobre 2023, à 06 h 00, des combats intenses entre les FAMa et les terroristes dans la localité de Bamba », indique le message d’alerte de l’armée qui souligne que les détails seront donnés après les évaluations qui sont en cours.

Dans la même veine, l’Armée a apporté un démenti formel à une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux montrant un aéronef de l’armée de l’air en détresse dans un stade de football.

« Contrairement à la vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, l’hélicoptère FAMa n’avait aucun problème lorsqu’il atterrissait au stade de Ségou. Aussi, la manœuvre s’est passée il ya plus d’un mois et non ce dimanche 1er octobre 2023 », précise l’Armée.

Il convient de rappeler que cette attaque terroriste contre la localité de Bamba, 2è du genre après celle du camp FAMa de cette base qui avait suivi l’attaque du bateau “Toumbouctou” le 07 septembre dernier, faisant 64 morts dont 49 civils selon le bilan officiel, intervient dans un contexte marqué par la recrudescence de violence armée suite à la vague de récupération des entreprises de la Minusma par nos Forces.

En riposte à cette double attaque, une action combinée aéroterrestre de l’Armée avait permis de neutraliser une cinquanteaine de terroristes. De sources locales, presque aucun assaillant n’est sorti vivant, après les frappes ciblées aux alentours de la localité. Les avions de chasse et les drones sont passés par là. Les habitants racontent qu’au cours de la nuit de l’attaque, plusieurs cibles en mouvement sont identifiées, verrouillées et frappées par l’aviation.

Pour rappel, cette dynamique bélissiste dans le septentrion a été accélérée suite à la reprise de l’emprise de la ville de Ber, dans la Région de Tombouctou par les FAMa. Un transfert qui avait engendré de violents combats entre l’armée nationale et les groupes armés radicaux avec la complicité documentée de certains signataires de l’Accord pour la paix notamment la Coordination des mouvements de l’Azawad.

Cette attaque lâche et indicible contre les cibles molles et civiles n’est autre qu’une stratégie désespérée de l’ennemi visiblement affaiblie par la puissance de feu de nos vecteurs aériens, pour installer la psychose dans les esprits des populations.

Les analyses saintes d’esprit sont unanimes sur le fait cette attitude répugnante des groupes armés terroristes et alliés démontre une fois de plus la propension des ennemis de la paix à vouloir humilier l’armée en montrant des soldats prisonniers en mauvaise posture dans des vidéos sur les réseaux sociaux. Des actes absolument aux antipodes des conventions internationales sur la guerre. Ainsi, ces comportements inhumains sont passibles de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité mais que la communauté internationale peine à condamner de façon responsable.

La haute hiérarchie militaire salue la bravoure et le professionnalisme des FAMa qui font efficacement face aux attaques perfides des terroristes et leurs accolites du Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement (CSP-PSD), dans le strict respect des droits de l’homme. ‘Homme et du droit international humanitaire.

Le Mali entre dans une phase décisive de la reconquête de son territoire et de sa souveraineté. Le but final de la Transition est de plus en plus clair : imposer l’autorité de L’Etat partout sur le territoire national, y compris à Kidal, bastion d’un terrorisme entretenu par les ennemis du pays.

Pour l’instant, rien n’a pu entamer le moral de l’Armée malgré les campagnes d’intoxication sur les réseaux sociaux et les agissements des donneurs de leçons universelles (baroude d’honneur ?) qui perdent pied définitivement en Afrique et dont l’influence se rétrécit en peau de chagrin.

Aboubacar TRAORE

L’Essor

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