ACTUALITÉSsociété

Tendance, Tatouage au henné rouge : Le chouchou des femmes

Meguetan Infos

Depuis quelques années, le tatouage au henné rouge appelé (Diabi bleman) a fait son apparition dans le monde de la mode malienne. Beaucoup d’entre nous l’avons vu pour la première fois dans les séries télévisées indiennes.

Mais l’introduction de cette parure au Mali a été exploitée par les Tchadiens. Et elle s’est progressivement invitée dans le club des coquettes dames prosaïquement appelé «gros bonnets» d’abord. Maintenant, il est difficile de passer une journée sans voir des mains ou des pieds savamment colorés avec des motifs, grâce à cette matière rougeâtre à base de feuilles d’oseille de Guinée (dableni) et des feuilles de henné.

Le marché de cette parure séduit beaucoup de jeunes et comprend des hommes désirants s’y anciens. Selon les passionnées, le temps d’application est bien court et le produit sec plus vite que le henné traditionnel. Des avantages qui attirent beaucoup de dames, malgré le coût élévé qui oscille entre 10.000 et 40.000 Fcfa chez des professionnels comme Cheicknè Dagnogo surnommé Babsi. Des sommes qui n’empêchent pas les élégantes dames de se bousculer devant le salon du célèbre tatoueur. Par jour, l’esthéticien peut enregistrer une cinqquantaine de clients.

Il indique que la jeune génération est à l’origine de l’engouement pour le henné rouge. Le praticien précise les deux types de ce cosmétique qui sont notamment le henné incorporé aux feuilles d’oseille de Guinée qui lui confère la couleur rougeâtre et qui est très prisé par les femmes Maures (groupe ethnique présent au Mali et en Mauritanie notamment) et le henné ordinaire dont les feuilles en poudre sont simplement malaxées.

À l’en croire, le henné ordinaire est le plus apprécié pour sa bonne qualité qui égaye les yeux et procure ce plaisir esthétique. Quant au henné incorporé aux feuilles d’oseille de Guinée, c’est une création du tatoueur Dagnogo. «Je l’ai confectionné personnellement pour me démarquer des autres et avoir ma touche particulière dans ce métier», assure-t-il. Fatoumata Cissé, une fan de cette tendance, sollicite les services de ce tatoueur toutes les deux semaines. Elle soutient que le henné de Dagnogo est prompt à exposer la beauté de la femme. «Je préfère les modèles les plus chers», confesse-t-elle.

L’esthéticienne Fanta Haïdara soutient que le henné rouge est à la mode. Il embellit les pieds et les mains des femmes en les rendant très beaux. Selon elle, c’est très important en matière de parure et bon pour le soin du corps. Ce ne sont pas les femmes du Moyen-Orient qui diront le contraire, elles qui raffolent de ce produit passent des commandes. Il faut préciser que le henné rouge s’applique aussi aux cheveux en vue de les rendre davantage souples.

Aminata Haïdara

L’Essor

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Open

X