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Commune rurale de Séléfougou : le torchon brûle entre le CSCOM et l’ASACO

Suite à la discorde entre le Cscom et l’Asaco de la commune de Séléfougou,  les ressortissants de ladite localité résidants à Bamako et les représentants du village ont tenue une assemblée générale ce samedi 3 novembre 2018 pour une sortie de crise dans le secteur de la santé.

Dans la commune rurale de Séléfougou, la population souffre de la mésentente entre le directeur technique du Cscom et le président de l’Asaco, au vu et au su de la mairie. Pour mettre fin à cet imbroglio, la population a organisé le samedi dernier une assemblée  générale de sortie de crise. Elle était présidée par Missa Djankinè Camara,  premier adjoint au maire, il avait à ses côtés, Taoulé Camara, représentant du chef de village, Abdoulaye Daou, chef de la délégation des ressortissants de la commune résidants à Bamako et toutes les forces vives de la commune.

Le système de santé communautaire initié par le gouvernement  malien qui est devenu un cas d’école dans la sous-région est en difficulté dans la commune rurale de Séléfougou, cercle de Kangaba. Selon le représentant du chef de village, Taoulé Camara, la population de la commune de Séléfougou fait l’objet de maltraitance par la faute de Yacouba Diarra, directeur technique du Cscom. A l’en croire, “il n’est pas social, il néglige les patients surtout ceux qui viennent des hameaux. Pour les heures de travail, il néglige et souvent refuse de travailler dans la nuit et les week-end”.  Pis, explique-t-il, “la surenchère des ordonnances est devenue monnaie courante. La majorité de la population a abandonné le Cscom “.

Le 3ème adjoint au maire, Nanamory Camara a déploré du fait que cela fait 10 ans que l’Asaco de la commune de Séléfougou n’a pas produit un bilan, ni un rapport annuel adressé à la mairie comme l’exige la loi.

Salif Karounga Camara, chef de relais dira que le différend entre le président de l’Asaco et le directeur technique du Cscom est dû à un problème de recrutement d’infirmière obstétricienne et une matrone.

Pour Abdoulaye Daou, chef de la délégation des ressortissants résidant à Bamako, la mairie étant l’autorité communale ne jouant pas son rôle, la population fait l’objet de toutes sortes de maltraitance et voient les prix des ordonnances gonfler. Selon lui, la mairie conteste l’Asaco sur le redéploiement de Nanténin Traoré, matrone du Cscom de Séléfougou dans un autre centre de santé de la commune.

Pour trouver une issue heureuse à la crise, les ressortissants de la commune de Séléfougou ont recommandé à l’Asaco, au directeur technique et à la mairie, une synergie d’actions pour l’amélioration de l’accès à la santé de la population de la commune de Séléfougou.

Moribafing Camara

Source: L indicateur du renouveau

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