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Culture et religion : l’Artiste Adama Traoré dit YALOMBA quitte l’Islam pour la religion de nos ancêtres.

Meguetan INFOS

 

Sur les réseaux sociaux déferle depuis quelques jours, une polémique autour de l’artiste Adama Traoré dit Adama Yalomba. Le natif de Ké-Macina est sujet d’un transbordement entre la religion musulmane et la religion de nos ancêtres. L’artiste déclare avoir quitter l’espace des musulmans pour rejoindre les rites de ses ancêtres.

Dans une vidéo qui fait le tour de la planète des médias sociaux, on voit Adama YALOMBA visionner une autre vidéo où on entend en fond sonore des critiques sévères à l’encontre de la musique. Car dans ce fond sonore, une déclaration certifie que la musique est prohibée par Dieu : « la musique est agréable à écouter, mais Dieu ne l’aime pas », on entend bien en sourdine.

Cette assertion certainement provoquera une colère rouge chez l’artiste auteur du YALOMBA. Celui-ci répliquera en demandant aux auteurs de ces déclarations d’arrêter de se moquer des artistes : « ceux qui ont écrit les papiers, si ceux-ci affirment qu’ils n’aiment pas la musique, c’est leur problème, nous nous aimons nos artistes et notre culture » a rebondi Adama Yalomba. Il est allé plus loin. « Ne vous moquer plus de nous, nous vous avons toujours respecter. A partir ce moment si vous vous attaquer à nous, on répliquera sans faute » a-t-il conclu.

La plus poignante de cette réaction de l’artiste est qu’il précise que s’il y a des artistes qui ont rejoint les musulmans : « moi, j’ai quitté l’islam pour rejoindre les rites de mes ancêtres » a planté l’intervenant.

Cette déclaration de l’artiste provoquera une avalanche de réaction du côté des partisans de l’islam qui voient ici une provocation de la part de l’artiste. Quant à l’artiste Adama Yalomba lui se sentait déjà diminuer par les précédentes réclamations contre les artistes notamment la musique que lui et d’autres ont choisi comme métier pour vivre.

Il serait temps qu’on mette fin aux querelles entre les adoptes de nos différentes religions si on estime aller à la refondation et la stabilité du Mali. C’est là où intervient le concept de la laïcité, le vivre ensemble et de respect de l’intégrité physique et morale de la personne humaine, comme le prône la constitution malienne. « Respectons-nous dans nos religions ». Le Mali est laïc et nous devons le respecter.

Nayté

 

 

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