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La veuve de feu Soumi dans l’arène politique

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La saga judiciaire inter-URD a finalement atteint son épilogue, la semaine dernière, avec une ultime sentence de la justice en faveur de la tendance conduite par Gouagnon Coulibaly, le même dont l’installation à la tête du BEN avait déclenché la crise. Sauf que ce dénouement judiciaire est loin de désarmer complètement le camp des perdants. De bonne source, en tout cas, les fidèles compagnons de Salikou Sanogo, vice-président et non moins président intérimaire déchu, sont à pied d’œuvre pour compenser la perte de l’URD par l’avènement d’une autre formation. Il nous revient de même source, que les réunions et pourparlers souterraines se succèdent y compris à l’ancien siège du chef de file de l’opposition où les ficelles de la démarche seraient habilement tirées par la veuve de Soumaìla CISSÉ en personne, laquelle se compte parmi les perdants de la bataille judiciaire. De guerre lasse, confie-t-on, Mme Assan Traoré miserait désormais sur les nombreuses sympathies pour son défunt époux pour vider l’URD de son contenu partisan, au profit de la nouvelle formation en gestation dont le nom n’est pas connu pour l’heure. Nos sources croient savoir, en revanche, que personne ne disputerait les commandes de l’entité politique en devenir au fils aîné de Soumaìla, que la famille CISSÉ n’a pas réussi à imposer comme héritier du directoire de l’URD après le décès de père-fondateur.  C’est pour les besoins de cette cause, selon nos confidences, que des démissions en cascade surviennent dans nombre de structures du Parti Soumiste depuis l’annonce du verdict sans recours de la Cour suprême. La saignée, confie-t-on, s’annonce beaucoup plus douloureuse que celle qu’a entraîné la toute première déchirure du parti avec le départ du ministre Oumar Ibrahim Touré.

La Rédaction

Le Témoin

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