La main passante : Le mouvement AN BIKO impose un nouvel ordre dans la politique au Mali.
Faire de la politique autrement, est le slogan marquant de tous nouveaux partis politiques ou ceux en gestation pour rapprocher des électeurs et surtout dans la perspective du retour à l’ordre constitutionnel au Mali. « Couper cour avec le modèle de l’ancienne génération de politiciens, agir avec honnête et dans la confiance avec le citoyen, surtout effacer le mensonge dans la politique » tel est l’optimal de conviction et surtout le fer de lance de tous les politiciens et les hommes politiques dont l’espoir a été égaré depuis les événements d’Août 2020. Des évènements qui ont constitué un diaphragme de divergence entre les nouveaux et les anciens politiciens. Dans cette faille le mouvement AN BIKO impose un nouvel ordre dans la politique au Mali.
Le mouvement AN BIKO, un grand mystère et studieux, commence à troubler le sommeil depuis un certain temps à plus de milliers de politiques au Mali. Celui-là qui ne donne même pas jusqu’ici un contour réel à sa vocation et à sa destinée encore moins montré la vraie couleur de sa perspective politique. Son ouragan de bienfaisance balaie sans équivoque, cet étiquète négative que les maliens affichaient sur l’homme politique durant les 30 ans de démocratie à la malienne.
Les œuvres caritatives de ce jeune mouvement politique et humanitaire qui est presque sortie nulle part, renforce dans l’esprit des politiques au Mali, le manteau flou dans lequel sont actuellement fourrés les responsables de la transition malienne quant à la tenue du calendrier électoral. Le mouvement AN BIKO inquiet les politiques
Le clan patriarcal de la politique au Mali durant les 30 dernières années, désavoué par le peuple dans sa généralité, prendra certainement leçon de cette imposante démarche du mouvement AN BIKO. Car les interventions désintéressées auprès des couches sociales les plus démunies de la population, le sourire recueilli après chaque intervention de don de bienfaisance, fait cette organisation, une école pour les acteurs politiques du Mali, auxquels le peuple malien a retiré sa confiance.
Quant aux jeunes partis politiques auxquels l’avenir politique du pays peut être confié, une démarche de croisement perpendiculaire doit se profiler avec le mouvement AN BKO. Car, il nécessitera irréfutablement soit un suivisme en terme d’exemple dans la bienfaisance ou une reproduction identitaires des œuvres de ce mouvement pour se faire entendre ou mériter une considération auprès des électeurs.
Le peuple a acquis un éveil de conscience sans précédent depuis Août 2020 et n’est plus apte à se faire emporter par des discours orageux et futuristes. Seul le concret se manifeste comme mouvement à la mode et à la AN BIKO. Passes le message.
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