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Droit de l’homme : Assimi dit sa part de vérité

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La question des droits de l’homme est devenue l’instrument de ceux qui veulent déstabiliser la transition malienne. Mais les autorités maliennes n’entendent pas céder aux manipulateurs qui essaient de diviser les Maliens sur la base des allégations sans fondements. On croit souvent être sur une autre planète en entendant des accusations d’exactions prononcées par des puissances étrangères qui ne rêvent de couler le Mali dont le président a choisi d’avoir plusieurs partenaires. Le président Assimi Goïta ne rate pas l’occasion de rappeler que les forces armées maliennes respectent les droits de l’homme.

C’est dans ce cadre que le chef de l’Etat est revenu sur le sujet en faveur de la tenue à Bamako d’une rencontre des magistrats africains. Selon le président de la transition, malgré la complexité de la crise qui affecte le Mali depuis une décennie et dont il se relève progressivement grâce à la résilience de l’ensemble de ses fils, les autorités de la Transition ont toujours placé au cœur de leurs actions le respect et la promotion des droits humains ainsi que la bonne gouvernance. Il a aussi ajouté que la promotion des droits de l’homme a toujours constitué une « préoccupation majeure pour le Mali ».

Selon le président de la Transition, le rôle de la justice est fondamental en tant qu’institution, devant, d’une part, garantir les droits et libertés des citoyens et d’autre part, servir de socle pour l’émergence d’une gouvernance vertueuse et d’un nouveau type de citoyen, conscient de sa responsabilité et respectueux de ses devoirs pour la reconstruction nationale. La conférence annuelle du groupe régional africain de l’Union internationale des magistrats tenue à Bamako le 21 février 2023, entre dans ce cadre.

D’ailleurs, la cérémonie a été présidée par le Président de la Transition, Président du Conseil supérieur magistrature. Son thème était : « la promotion de droits de l’homme en période crise ». Les responsables de la transition ont fait de cette question leur préoccupation, puisque le Premier ministre, le ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des Sceaux, le Président du Conseil national de Transition ainsi que les membres du gouvernement et le Corps diplomatique et consulaire étaient présents à cette cérémonie qui se poursuivra jusqu’au 25 février.

Selon le Président Goïta, le thème retenu pour cette rencontre judiciaire présente un intérêt scientifique particulier dans la mesure où elle offre à l’occasion aux spécialistes des questions de droits de l’homme que sont les universitaires, les chercheurs, les professionnels du secteur de la Justice ainsi que les organisations de défense des droits de l’homme de mener la réflexion sur les préoccupations liées à la thématique et de partager les pistes de solutions identifiées.

Pour Assimi Goïta, par-delà son caractère scientifique, cette conférence offre à la fois au Mali et au Sahel l’opportunité de passer en revue les défis majeurs liés aux fléaux du terrorisme, à la criminalité transnationale organisée et leurs conséquences. En raison de l’ampleur et de la complexité de ces phénomènes, le Président de la transition a encouragé les initiatives allant dans le sens d’une mobilisation sous régionale, régionale et internationale afin de favoriser une réelle prise de conscience de l’impact négatif de ces phénomènes pour la paix, la stabilité sociale et le développement de nos États.

Soumaila Diarra

Source : LE PAYS

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