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Projet «Voix des Filles-Droits des Femmes » : Financé à plus de 300 millions de FCFA par l’Union Européenne

L’Ecole Publique de Kalaban-Coura (Bamako) a servi de cadre, le samedi 27 octobre 2018, à la tenue d’un atelier de formation des gérants cyber, des gestionnaires des salles informatiques des écoles et des élèves leaders sur la mise en place de la Plateforme E-Learning. Cette formation entre dans le cadre du projet « Voix des filles-Droits des femmes », financé par l’Union Européenne à plus de 300 millions de FCFA et mis en œuvre dans le district de Bamako et la région de Sikasso par Save the Children et la Coalition des Organisations de la Société Civile Pour l’Education Pour Tous au Mali (COSC-EPT / Mali). L’objectif général du projet est de promouvoir un environnement protecteur et d’égalité pour les femmes et des filles à travers un changement radical des normes sociales vis-à-vis du rôle et de la place des filles et de la femme dans la société malienne.

Cette formation qui a regroupé plusieurs participants était pilotée par le  coordinateur national de la Coalition des Organisations de la Société Civile Pour l’Education Pour Tous au Mali (COSC-EPT / Mali), Mahamadou Ongoïba. Lors de la présentation du projet, Mahamadou  Ongoïba a fait savoir que le projet Voix des filles – Droits des Femmes commencé en décembre 2017 a une durée de 3 ans avec un coût total de 465 070,41 Euros (305 066 190, 93 F Cfa). Selon lui, le financement de l’Union Européenne s’élève à 441 816,89 Euros (95%) et le reste des 5% sont prisent en charge par Save The Children.

Pour lui, les zones d’intervention du projet concernent 10 villages des cercles de Yorosso et de Sikasso (6 dans le cercle de Sikasso et 4 dans le cercle de Yorosso), et dans la ville de Bamako. Il a fait savoir que l’objectif général du projet est de promouvoir un environnement protecteur et d’égalité aux femmes et filles et un changement des normes sociales vis-à-vis du rôle et de la place des filles et  des  femmes dans la  société Malienne.

« Le rôle et la place des filles et des femmes dans la société est mal perçu, les droits des femmes et des filles ne sont pas respectés, les filles sont socialisées à accepter des mariages forces et précoces, des inégalités, des violences, Faible taux d’éducation. Blocages au niveau des normes sociales et culturelles, cadre légal  peu favorable à l’épanouissement des filles, pesanteurs socio culturelles », a déclaré Mahamadou Ongoïba.

En outre, il dira que l’un des résultats attendus à la fin de ce projet est de faire en sorte que 3000 filles et 3000 garçons entre 10 et 17 ans dans la région de Sikasso et au niveau national connaissent leurs droits en lien avec l’égalité des sexes, le mariage des enfants, les violences basées sur le genre (VBG), les réclament et veillent à leur application.

Enfin il a souhaité qu’à la fin du projet, 10 Organisations à base communautaires (OBC), 5 Acteurs culturels (y compris des producteurs et réalisateurs de films),  puissent avoir des connaissances leur promettant de développer des approches nouvelles et culturellement adaptées pour prévenir et lutter pour les droits des filles et des femmes et particulièrement contre le mariage des enfants et les  violences  sexuelles.

Aguibou Sogodogo

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