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Editorial : Le travail : la sève nourricière de la souveraineté

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C’est parti pour « la souveraineté retrouvée » au Mali. Une véritable compétition avec la conscience attend les descendants de Soundiata, Samory Touré, Babemba Traoré, Tiéba Traoré, Koumi Djossé, Biton Coulibaly, N’golo Diarra etc. De ce faire, pour sortir victorieux de cette bataille, chaque malien compte. Le terrain qui attend chacun est celui du travail dont les valeurs ont été chantées, ayant traversé des siècles et des continents.

L’on se rappelle, plus de 4 millions de Maliens ont investi la Place de l’indépendance pour dénoncer les sanctions de la Cedeao et l’Uemoa jugées « inhumaines » et « illégales ». Pour commémorer ce sursaut national, une journée a été trouvée. Il s’agit du 14 janvier qui fait dorénavant partie des jours fériés et payés sur toute l’étendue du territoire.

Il est vrai, des manifestations ont eu lieu partout dans le pays. Pour perpétrer cette symbolique, il faudra la consolider avec l’engagement dans le travail. Il faudra mettre les Maliens au travail à la faveur de la création d’emploi pour les jeunes. Cette jeunesse est la couche, si elle est bien encadrée, maintiendra la flamme vive. Ce ne sont pas les grins autour du thé, du matin jusqu’au soir, qui sera utile pour la jeunesse, donc pour la souveraineté.

Mais si les Maliens se contentent de manifestations en oubliant l’essentiel qui est le travail, la montagne de la souveraineté risque d’accoucher d’une souris. Le Mali est donc à la barre ! Après cet éveil de conscience brandi à la face du monde, la volonté de refonder le pays s’impose. Les Maliens sont donc à la barre de la conscience pour, le jour venu, faire le bilan de la « souveraineté retrouvée ». Les Maliens, sans distinction d’ethnie et de religion, sont alors au pied du mur avec la truelle et le ciment!

Bazoumana KANE

L’Alerte

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