Art malien en crise : Imitation est égale à limitation.
La richesse artistique du Mali est mal exploitée parce qu’elle manque d’acteurs valables. De la musique en passant par l’humour d’autres ingrédients de la culture malienne, rien que de faux semblant qui ressort de l’exploitation de ce don de la nature. C’est de l’imitation des autres qui tue la culture malienne, parce qu’on est limité.
« Imitation est égale à limitation rappeur MC SOLAAR » a dit l’artiste. Cette vision est d’autant plus conforme au Mali que dans bien de secteurs d’activités socioéconomique sont morts assassinés par le manque de créativité. Le domaine de l’art l’autoroute de la visibilité d’un pays et d’une communauté, est le secteur la plus victime de cette calamité articulée par les acteurs de ce domaine culturel.
Les artistes maliens notamment dans le domaine de la musique et de l’humour qui vient de prend un bon fulgurant de popularité au Mali sont des disciplines qui déterminent plus de la limitation des artistes maliens.
« Les artistes malien sont LIMITES » :
L’interprétation et l’imitation sont les ressorts des artistes maliens. Le constat est plus visible évidemment dans le domaine du rap commercial et de l’humour en sort que les acteurs de ces 2 domaines du secteur de l’art, ne sont que des imitateurs parce qu’ils sont limités. Le rap malien de nos jours, est devenu stagnant particulièrement le rap commercial qui a atteint ses limites, parce qu’il manque crument d’esprit de créativité et d’initiative de prospérité créative « c’est la sècheresse mentale ». Les artistes musiciens du rap malien dit commercial, sont des consommateurs au même titre que les mélomanes. La seule différence est que cette race d’artiste n’apporte qu’une dose de reproduction en guise de production. Dans la foulée, les artistiques rappeurs n’ont de considération que pour ce qui vient d’ailleurs et s’adaptent dans la pire des fidélités aux couleurs de ce que son collègue de la Côte d’ivoire ou du Sénégal lui propose dans son art. Manque de confiance, paresse intellectuelle, absence d’alchimie créative sont à la source de cette insuffisance. Les artistes rappeurs mis à part ceux qui n’ont pas été influencés par l’art de facilité (rappeurs rengagés ou rappeur utiles), n’ont de notoriété que dans la circonscription nationale. Un phénomène qui s’explique par le fait que ces artistes ne proposent pas de produit de bon label pour d’autres pays en termes de créativité.
Après la gloire de la génération Tata Pound, le Rap malien est tombé dans la déprime dégradante où prime essentiellement la facilité et le moindre effort.
De même l’humour malien, se plante éperdument devant les spectateurs à tous les niveaux. L’imitation est le plus grand dessein de l’artiste humoriste malien. Ce qui a été justifié par le passage de l’artiste ATT junior au « parlement du rire en France ». Depuis aucun artiste humoriste malien n’est passé sur ce prestigieux plateau qui réunit les éminents talents humoristiques de presque tous les pays de l’Afrique Francophone et d’ailleurs. Parce que la facilité a gagné du terrain dans ce secteur, que tout le monde devient humoriste au Mali. « L’humoriste malien ne fait pas rire ».
La génération Gimba national a donné la joie dans les coeurs au Mali et ailleurs. Ils ont perdu leur héritage légué.
Toutes les astuces de développement artistiques sont disponibles pour faire de l’art malien l’une des plus brillants en Afrique. Sauf que les ressources humaines manquent cruellement pour amorcer cet élan. Les gens créatifs doivent être soutenus par une véritable volonté politique conséquente à travers des investissements adaptés. Mais à condition que les gens créatifs existent réellement.
La rédaction