ACTUALITÉSsociété

Mali : qu’en est-il du dossier des véhicules non immatriculés (CH) en circulation !

Meguetan Infos

Au Mali, la circulation des véhicules non immatriculés est devenue un phénomène fréquent à Bamako et dans les capitales régionales. Les numéros de châssis sont accompagnés du drapeau national : Vert, Or et Rouge souvent avec des insignes des différents corps militaires.

A titre de rappel, la circulation des véhicules non immatriculés a été interdite sur l’ensemble du territoire malien, de jour comme de nuit, par voie de communiqué gouvernemental en mars 2015.

L’ordre d’immobilisation de tous les véhicules non immatriculés avait été instruit par les pouvoirs publics. Des instructions fermes ont été données à la police nationale de conduire à la fourrière tous les véhicules qui se feront appréhender sans les documents administratifs dûment établis autorisant la mise en circulation.

Pourquoi cette décision n’est toujours pas appliquée ? Qu’est-ce qui bloque son application ?

Selon nos investigations, la plupart de ces véhicules non immatriculés appartiendraient aux porteurs d’uniformes et certains cadres civils haut placés dans l’administration. Pourtant, au Mali, il existe un texte accordant aux porteurs d’uniformes des exonérations et facilités de dédouanement des véhicules. Ce phénomène de non-dédouanement des véhicules est un manque à gagner pour les caisses de l’état.

Pour M.S, un civil à bord d’un véhicule non immatriculé ne passe jamais à l’insu de l’agent de la police quel que soit son stationnement. Pourtant, un porteur d’uniforme peut circuler partout au Mali sans être inquiété à fortiori être contrôlé par les agents de la circulation routière à bord d’un véhicule non immatriculé (CH), impossible pour lui de comprendre cette discrimination.

Selon Abou, un jeune noctambule de la capitale, j’aime circuler dans les véhicules non immatriculés. Je passe toujours inaperçu. Il avoue qu’il a toujours payé ces véhicules dans les mains des porteurs. Les véhicules sont connus par la police, donc je ne crains rien.

Je fais un simple appel et je suis libre, selon Awa beauté. J’ai des connaissances de magistrats.

Pour Binta love, j’ai la copie de la carte professionnelle de mon mari dans mon véhicule. Quand on me siffle, je leur montre sa carte.

Pourquoi cette mesure, deux poids, deux mesures ? Les citoyens se demandent si réellement tous les Maliens sont égaux devant la loi ?

Les autorités administratives du Mali doivent mettre tout en œuvre pour que les citoyens soient traités sur le même pied d’égalité.

Dans les normes ? l’obtention de la carte grise d’un véhicule ne doit pas dépasser trois mois. C’est-à-dire un mois renouvelable jusqu’à trois fois.

Nous lançons un appel aux autorités compétentes pour mettre fin à ces pratiques moyenâgeuses et non conformes aux valeurs maliennes encore moins aux valeurs du MALI KURA.

Bouba/Malijet.com

Source: Malijet

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Open

X