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Ces survivantes du cancer du sein vous montrent les tatouages qui les ont aidés à se reconstruire

Le cancer est une maladie représentant la deuxième cause de décès dans le monde. Près d’un décès sur 6 dans le monde est dû au cancer et environ un tiers des décès par cancer sont dus à des facteurs environnementaux, comportementaux et alimentaires. Selon l’OMS, le cancer et en particulier le cancer du sein, est celui le plus fréquent chez les femmes dans le monde et représente 16% de l’ensemble des cancers féminins.

Dans sa parution du mois d’octobre correspondant à « Octobre rose », campagne annuelle de sensibilisation au dépistage du cancer du sein féminin et objectif de récolte de fonds pour la recherche, le magazine Américain Inked spécialisé dans les tatouages, a mis en lumière des « rescapées » du cancer du sein.

C’est Sophie Holland, une photographe New Yorkaise qui a eu le privilège d’immortaliser 12 femmes Américaines et Canadiennes survivantes du cancer baptisées « La Douzaine éblouissante » et singularisées par leurs tatouages faisant office d’œuvres d’art et qui recouvrent les stigmates de la mastectomie, subie suite à leur cancer du sein.

C’est pour ainsi dire leur façon bien à elles de se réapproprier et peut-être réhabiliter un corps rongé par le mal qu’est le cancer, en un art majestueux et significatif d’une lumineuse guérison.

Elles ont d’ailleurs créé un compte Instagram @inkedsisters où elles offrent soutien et inspiration à toutes celles qui ont vécu ou vivent des situations similaires.

Découvrez ci-dessous les 12 clichés de ces femmes aussi courageuses qu’éblouissantes, accompagnées d’extraits authentiques de leurs témoignages :

Jennifer Jaye, six ans sans cancer

« J’ai choisi l’escalade sur glace. Si je meurs au cours d’un événement sportif extrême, ma dernière pensée sera : Oh, mon Dieu merci, le cancer ne m’a pas eue ! »

Dana Donofree, sept ans sans cancer

« Faire un tatouage sur ma mastectomie a changé le cours de nombreuses choses dans ma vie parce que c’est le moment où j’ai repris les rênes de ma vie : je vis ma vie. Je prends mes propres décisions. »

Kim Hotchkissm, 11 ans sans cancer

« Rire. C’est ce qui m’a permis de traverser cette épreuve. Juste être bizarre et maladroite ! »

Mylee Cardenas, trois ans sans cancer

« En fait, je suis reconnaissante d’avoir vécu cela parce que je peux partager mon expérience. Je peux contribuer à donner aux femmes les moyens d’être conscientes de ce qui leur arrive et de faire partie de leur traitement. »

Kat Van Winkle, un an sans cancer

« Je travaille pour une école et 400 enfants avaient besoin de voir que ce n’était pas une sentence de mort. Je voulais être cette avocate, cette personne forte. »

Christina Schroeder, quatre ans et demi sans cancer

« Aux personnes qui traversent une période difficile : vous pouvez pleurer. Vous pouvez laisser les autres savoir que vous avez mal. En tant qu’êtres humains, nous partageons le bonheur, mais nous sommes si réticents à partager la tristesse, et je ne sais pas pourquoi. »

Starling W, huit ans sans cancer

« Après le cancer, j’ai commencé à réaliser la vraie vie. Cela m’a fait arrêter et sentir les roses de temps en temps ; apprécier ce que j’avais déjà dans la vie par rapport à ce dont j’avais besoin. »

Jen Hearn, trois ans sans cancer

« Mon mari et moi sommes ensemble depuis l’adolescence, alors je savais qu’il m’aimait, mais j’ai cessé de m’aimer après l’opération. Le tatouage a complètement changé cela pour moi. »

Stephanie Davis, cinq ans sans cancer

« Il n’y a rien dans ce monde que vous puissiez faire pour me faire tomber. Je me sens comme un tank. Je sens que je peux aborder n’importe quoi avec positivité et continuer à rechercher le bonheur. »

Melissa Shelley, 11 ans sans cancer

« Je veux que les femmes sachent que, que vous ayez un sein, deux seins ou aucun, votre sexualité et votre beauté n’ont jamais été prises. Juste le cancer qui a essayé de vous tuer. »

Karen Malkin-Lazarovitz, qui a choisi la mastectomie préventive après avoir appris qu’elle était porteuse de la mutation BRCA et qu’elle avait 87% de risques de développer un cancer du sein

« Je suis devenue plus confiante après ma mastectomie. Je n’assumais pas d’être seins nus auparavant. Et maintenant je suis là, pas de tétons, descicatrices et je suis capable de montrer à tout le monde ce à quoi je ressemble tout en me sentant belle. »

Allyson Olivia, deux ans et demi sans cancer

« Le tatouage est comme une lingerie permanente. Cela me fait me sentir autant sexy après le cancer. C’est un peu comme si je récupérais ce que le cancer m’a pris. »

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