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Genre/Koulikoro : L’utilisation des TIC dans la lutte contre les VBG par les acteurs des forces de défense et de sécurité et la société civile.

Meguetan INFOS

Ouverture de jeudi 3 novembre 2022 à Koulikoro de l’atelier de formation à l’intention de 60 acteurs engagés des forces de sécurités et de défense et de la société civile sur l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC). Cette formation vise essentiellement à contribuer au renforcement des capacités des acteurs concernés qui sont particulièrement engagés dans lutte contre les VBG à travers l’utilisation des Tic dans la vision de mieux conforter leur engagement. Cette rencontre de 2 jours est organisée par le consortium du Collectif des femmes du Mali (COFEM), le CECI, la SOCODEVI, le centre DJIGUIYA ONE STOP CENTER.

La lutte contre les violences basées sur le genre passe nécessairement par une sensibilisation accrue des communautés et des personnes individuelles. Dans cet élan, les nouvelles technologies de la communication et de l’information sont intournables dans cette sphère. C’est pour permettre aux acteurs engagés dans la lutte contre les VBG sur les TIC que cette formation a été initiée à l’intention de ces acteurs. Les réseaux sociaux qui constituent le fleuron des TIC, occupent un centre d’intérêt de cette séance de formation.

L’idéal consiste d’abord à expliquer le concept des réseaux dans la dimension des avantages et des inconvénients. Mais insistance sera faite sur les avantages notamment en termes de facilitation de la communication. Comme le nom indique, « réseaux sociaux », c’est mettre la société, en commun, sans distinction ni considération.

Les réseaux sociaux, WhatsApp et Facebook qui sont les plus parcourus de nos jours sont au cœur de ce chapitre de la formation. La maîtrise de ces catégories de réseaux sociaux, permettra de mettre un lien fort entre les participants. Car la première dynamique de la lutte contre les VBG passe impérativement par la sensibilisation et la formation. Le réseautage des acteurs du domaine de la lutte contre le VBG, développera un ancrage de ces acteurs en facilitant la communication et l’information. Dans une autre dimension, l’action permettra d’amplifier et de renforcer le processus de la lutte contre les VBG à travers la valorisation de la dynamique de communication.

La formation dans son ensemble comprend 60 acteurs des forces de défense et de sécurité et de la société civile, soit 30 femmes dont 20 jeunes et 30 hommes avec 20 jeunes. L’action doit couvrir 30 localités de la ville Bamako et de la région de Koulikoro.

Nayté

 

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