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École : grâce aux autorités

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L’école malienne passe pour l’une des grandes victimes de l’insécurité qui sévit depuis plus d’une décennie dans le nord et le centre du pays. Des milliers d’enfants sont durement frappés par la déscolarisation imputable à la fermeture d’établissements par centaines dans les zones contrôlées par les djihadistes. Ils ne leur restent de choix que d’amplifier les besoins jamais comblés d’infrastructures, dans le reste du pays. La même tragédie se répète d’années en années, mais il n’empêche que le secteur de l’éducation n’est pas épargné de la grande propagande entretenue autour de l’armée malienne. La Grande Muette a ainsi tiré gloriole de la réouverture d’environ deux dizaines d’établissements dans le centre du Mali, un «exploit» que les services étatiques de communication mettent au compte de précieuses victoires récemment remportés dans la lutte contre les groupes terroristes. Il n’est pourtant question que d’à peine deux dizaines d’écoles parmi des centaines ayant cessé de fonctionner depuis que les lois islamistes s’imposent aux nombreuses localités maliennes abandonnées par l’armée ainsi que par l’administration maliennes. Le hic est qu’en attribuant leur réouverture à l’exploits des forces armées, la propagande se garde bien de dire par la faute ou la défaillance de qui lesdits établissements scolaires avaient été fermés.
Quid de l’enquête promise sur les magistrats de l’affaire Bakary Togola
L’affaire «Bakary Togola et coaccusés» est encore loin d’atteindre son épilogue. Après les acquittements prononcés par de précédentes assises, le ministère public a requis et vient d’obtenir que le dossier passe à nouveau devant des assises autrement composées. Ainsi en a décidé la Cour suprême en réponse à la requête du ministère public, lequel avait en même temps promis de tirer au clair les conditions dans lesquelles l’ancien président de l’APCAM et compagnons avaient pu décrocher un élargissement aux assises précédentes. Le premier parquetier, le Garde des Sceaux en l’occurrence, faisait allusion, en clair, à de possibles bakchich perçus par les assesseurs contre le seuls il s’était engagé à sévir. Depuis, le dossier revient sur la scène sous toutes ses facettes sauf pour les enquêtes promises sur les confrères du ministre Kassogué. On pourrait attribuer le blocage à une connivence corporatiste, mais il n’en est rien, selon toute vraisemblance. Et pour cause : il ressort des recoupements faits auprès de sources judiciaires que les promesses du ministre de la Justice ne sont que du vent, au regard des principes et règles qui protègent la discrétion des décisions de justice en la matière. Les enquêtes promises tambour battant buttent en clair contre les obligations qu’ont les magistrats du siège de ne divulguer pour rien au monde le secret de leurs délibérations même en cas de cessation de cette fonction.
Rassemblées par la Rédaction
Le Témoin

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