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Paludisme : Mois d’hivernage, mois de paludisme au Mali ?

Meguetan Infos

Le paludisme est une réalité à Bamako. Pendant l’hivernage, le cathéter veineux est devenu le bracelet de plusieurs personnes.

 Mohamed Kaba médecin au Csref de Kalaban Coro et point focal palu du district sanitaire de Kalaban Coro, explique que le paludisme est une maladie fébrile qui se manifeste par la fièvre et qui est dû à la piqûre de l’anophèle. Le paludisme est dû à des parasites qui appartiennent aux genres des 6 espèces de plasmodium. « Et parmi ses 6 espèces, il faut retenir surtout l’espèce la plus fréquente, la plus dangereuse et la seule responsable d’ailleurs des formes graves de paludisme, le plasmodium falciparum. Dans plus de 90 % des cas, la maladie est due à cette espèce », affirme Dr. Kaba.

Dr. Kaba précise que la maladie est mortelle, surtout chez les enfants de moins de 5 ans et les chez les femmes enceintes. « Ils sont appelés cibles populations vulnérables. D’ailleurs la majorité des décès observée dans les structures de santé est constatée chez les enfants de moins de 5 ans », précise Mohamed Kaba, médecin au Csref de Kalaban Coro.

Les molécules pour son traitement sont disponibles et accessibles dans notre pays. « Et pour la tranche vulnérable que j’ai citée, le traitement est gratuit », dit-il.

Le traitement, selon notre interlocuteur, est fonction des formes. « Il y a les formes simples, les formes graves et les formes compliquées. Les formes simples sont traités par voie orale tandis que les graves le sont par des injections ou la perfusion à la quinine ».

Pour Dr. Kaba, le paludisme aujourd’hui fait partie des premiers motifs de consultation dans nos structures de santés et l’une des principales causes de décès.

Ce que je conseille, c’est le traitement, mais « vue la gravité et les risques liés à cette maladie, il faut mettre l’accent sur la prévention, la lutte anti-vectorielle, c’est-à-dire l’assainissement de l’environnement et se protéger contre la piqûre des moustiques en dormant sous la moustiquaire et en faisant porter aux enfants des vêtements longs le soir », explique Dr. Kaba.

Bintou Diawara

Mali Tribune

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