ACTUALITÉSéducation

Education : Le lycée Dioba DIARRA vise une année scolaire plus accentuée que la précédente.

Meguetan INFOS.

Une semaine après l’ouverture des classes au titre de l’année scolaire 2022-2023, c’est ce lundi 10 octobre 2022 que les élèves ont reçu leurs dotations en fournitures scolaires au niveau des établissements d’enseignement secondaire général. Selon les responsables, cette situation s’explique par un retard à la réception du niveau de la direction financière et matérielle du ministère de tutelle. Le lycée Dioba Diarra de Koulikoro compte actuellement plus de 1150 élèves, et peut accueillir entre 100 et 200 nouveaux élèves.

Bouya Coumaré: Suveillant du Lycée Dioba DIARRA

L’année scolaire 2021- 2022 s’est déroulé dans les conditions d’éducation bien remplies au lycée Dioba Diarra, comme cela a toujours été souhaité à travers les dispositions techniques et humaines précédemment mises en place par l’équipe administrative de l’établissement. C’est que nous révèle M. Michel COULIBALY, proviseur du Lycée DIOBA DIARRA, lors d’un entretien qu’il a accordé à Meguetan INFOS.

Meguetan INFOS : Quelles sont vos impressions par rapport au déroulement de l’année scolaire passée ?

Michel COULIBALY : Nous sommes satisfaits des résultats auxquels on est parvenu au cours de cette année. Cela découle des systèmes que nous avons mis en place il y a une dizaine d’année. Les mesures restrictives qui ont conduit à des examens sérieux. Parce qu’on ne peut pas arriver à un résultat sérieux sans passer par une année scolaire sérieuse. Mais tout cela est l’effort combiné de l’administration scolaire, du corps professoral et le comité de gestion scolaire, mais aussi les parents d’élèves. Car il faudrait l’intervention de tous ces cadres pour orienter le système vers une année scolaire normale comme cela s’est déroulé. Bref ce fut un vrai examen du Mali KURA, chose à laquelle nous étions engagés depuis longtemps.

MI : quelles sont les mesures prises pour pérenniser cet exploit réalisé au cours de l’année scolaire passée ?

MC : Depuis 6 ans que l’équipe d’administration est en place, nous avons commencé par des compositions propres. Pour des examens propres, il faut des compositions propres. Cela va de la responsabilité des comités pédagogiques qui sont les points essentiels du choix des sujets qui reflètent le niveau du programme et des leçons dispensées. Car le système d’Approche par compétence nécessite des évaluations par unité d’apprentissage (UA). Donc nous faisons en sorte que les élèves puissent avoir des évaluations sérines et crédibles et qui peut conduire à des examens crédibles.

MI : Comment collaborer vous avec les parents d’élèves ?

MC : Depuis notre équipe est arrivée, nous collaborons avec le comité de gestion scolaire (CGS) qui représente les parents d’élèves. Ils sont regardant sur ce que nous faisons et participent activement dans les gestions même des problèmes liés aux élèves, souvent à titre consultatif. Car il faut que les parents s’intéressent à ce que le élèves font en classe et à leur comportement à l’école.

MI : Qu’est-ce que vous redoutez cette année ?

MC : pas grande chose.  Mais quand les mouvements syndicaux sont du niveau national, nous en n’avons aucune prise dessus. Il faudrait qu’on tienne un langage direct et franc aux syndicats sur ce qui est faisable et ce qui n’est pas faisable. Donc pour éviter les perturbations au cours de l’année scolaires, l’état doit être capable tenir le langage la vérité et montrer la place de partenariat aux syndicats.

MI : Quelle conclusion ?

MC : Je conclus que l’année peut bien se passer si les partenaires de l’école sont informés et respectés, si eux aussi jouent bien leurs partitions dans le sens de bonne marche de l’année scolaire.

Propos recueillis par Zoumana Nayté

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Open

X