ACTUALITÉSFaits Divers et Insolites

Transitions Mali-Guinée : une réciprocité solidaire de résistance à la vassalité des chefs d’états de la CEDEAO

Meguetan Infos

N’ayant pas de constitution, les prétentions supranationales de la CEDEAO resteront irrémédiablement problématiques au plan politique.

Compte tenu de sa minorité institutionnelle à cet égard, elle ne peut agir sur les Transitions post-coup d’Etat dans le déni arrogant de la souveraineté des Etats membres.

Aucune disposition communautaire ne dénie à un Etat membre sa compétence souveraine à se faire régir constitutionnellement.

A vrai dire, la posture, ou plutôt l’imposture de la CEDEAO dans la gestion des crises de Transition politique en Afrique de l’Ouest, trahie par son double langage du « deux poids deux mesures », ne tient que par son aptitude à se coucher à plat ventre devant la France parraine des intérêts stratégiques du monde occidental dans la sous- région.

Dans ses décors trompeurs, les combats de la CEDEAO pour de soi- disant retours à une vie constitutionnellement normale ne sont que de la fumisterie diplomatique.

De manière encore plus évidente aujourd’hui qu’hier, l’on s’aperçoit que les chefs d’Etats de la CEDEAO ne sont en vérité que des pantins à la solde de l’impérialisme occidental.

Un impérialisme occidental en état de déclassement avancé, qui se sert de la démocratie pour mieux se servir de l’Afrique.

La chanson de la démocratie et du retour à une vie constitutionnelle normale s’avère en fait une ode à la servitude accompagnée de notes d’autant plus cacophoniques que la plupart des chefs d’Etats de la CEDEAO jouant à cette comédie sont totalement disqualifiés au double titre de la démocratie et de la bonne gouvernance dans leurs propres pays.

Après son honteux sommet newyorkais de la néo colonisation tenu le 22 septembre 2022, sont tombées comme il fallait s’y attendre sur la Guinée, les sanction commanditées par la France impérialiste que les chefs d’Etat vassalisés de la CEDEAO n’ont pas eu la pudeur de ne pas signer avec les stylos du déshonneur africain.

Ces indécentes inutiles sanctions, tout aussi illégales, illégitimes et inhumaines, ne sont pas sans rappeler celles de cet autre sommet néocolonial d’Accra du 25 mars 2022, convoqué sur instruction du jeune Président Macron de cette même France impérialiste, à ces mêmes Chefs d’Etats vassalisées de la CEDEAO sommés à l’époque de punir le Mali.

Toujours dressé sur ses ergots au beau milieu de ce qui n’est rien d‘autre que sa basse-cour, Macron règne en maître absolu de la CEDEAO et continue d’instruire ses petites créatures domestiques de chefs d’Etats toujours aussi dociles et prompts à obtempérer à ses moindres caprices.

Dans le cas du Mali comme celui de Guinée, l’équation de l’imposture institutionnelle de la CEDEAO demeure la même.

Dès lors que cette organisation légitimement enfantée par le souci économique d’intégration de la région ouest-africaine s’est muée en pantin tripatouillé par une France décadente jouant au parrain de l’impérialisme occidental, le monstre institutionnel qui en a résulté a naturellement pris la forme actuelle de la CEDEAO.

Une CEDEAO qui dysfonctionne comme une marionnette organisationnelle sans foi ni loi, guidée par des intérêts extra régionaux et qui méprise les peuples et les nations des Etats membres.

Une CEDEAO insolente, délirante, en errance institutionnelle, qui ne brille plus que par ses extravagances de servilité devant la France néocoloniale.

Enfin, une CEDEAO de la honte, de la déshumanisation et de l’humiliation des braves peuples d’Afrique de l’Ouest qui n’ont jamais accepté la servitude impérialiste et néocoloniale.

Le Mali se désolidarise et dit non aux sanctions illégales, illégitimes et inhumaines infligées au pays frère de la Guinée et endossées, au nom de la France impérialiste, par les chefs d’Etats vassalisés de la CEDEAO.

Le Mali est disposé à apporter si nécessaire, l’assistance au pays frère de Guinée pour contrer les effet de la servitude des chefs d’Etats de la CEDEAO.

Bravo au gouvernement de la Transition malienne d’avoir fait jouer, dans un esprit de solidarité naturelle entre « deux poumons du même cœur », la réciprocité de résistance à la vassalité des chefs d’Etats de la CEDEAO.

Pr Brahima FOMBA

Source: Malijet

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Open

X